00:00:00 Nos sites KINYARWANDA ENGLISH FRANCAIS

Sida : que doit-on faire après un rapport non protégé ?

Redigé par IGIHE
Le 2 avril 2016 à 03:37

SIDACTION- D’après un sondage Ifop et Bilendi, 55% des 15-25 ans ne se font pas dépister après un rapport à risque. Mais connaissez-vous les bons réflexes à adopter ? Metronews fait le point pour s’éviter des sueurs froides.
Préservatif qui craque ou glisse, relation d’un soir sans protection ou excès de confiance en votre partenaire qui n’a pas fait le test...les raisons de suspecter une infection par le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) sont nombreuses. Et ce n’est pas parce qu’il n’y a pas (...)

SIDACTION- D’après un sondage Ifop et Bilendi, 55% des 15-25 ans ne se font pas dépister après un rapport à risque. Mais connaissez-vous les bons réflexes à adopter ? Metronews fait le point pour s’éviter des sueurs froides.

Préservatif qui craque ou glisse, relation d’un soir sans protection ou excès de confiance en votre partenaire qui n’a pas fait le test...les raisons de suspecter une infection par le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) sont nombreuses. Et ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de symptômes apparents que le virus ne se propage pas dans l’organisme.

A l’occasion de la campagne du Sidaction les 1er, 2 et 3 avril 2016, un sondage Ifop et Bilendi, publié ce jeudi 31 mars 2016, révèle que 24% des 15-25 ans interrogés n’ont pas peur du Sida. Un chiffre en augmentation. Ils étaient 17% à le penser en 2015. Pourtant, le risque est bel et bien réel et il n’est pas possible d’en guérir. La seule arme efficace pour s’en protéger reste le préservatif. Mais s’il craque ou s’il est absent pour une quelconque raison, que doit-on faire pour limiter les risques de transmission ? Tour d’horizon des bons réflexes à adopter.

DÉTOX - 5 fausses idées reçues sur le VIH

► Etape 1 : se procurer un traitement d’urgence dans les 48 heures

Pour diminuer le risque de contamination, la première des choses à faire est de prendre un traitement post exposition (TPE). Pour être efficace, ce dispositif doit être pris idéalement dans les 4 heures suivant le rapport à risque. Au plus tard, dans les 48 heures. Bien sûr, plus il est pris tôt, plus il est efficace. Le traitement se prolonge ensuite sur un mois.

⇒Où se le procurer ? Aux urgences de l’hôpital le plus proche. N’hésitez pas à préciser l’objet de votre venue à un membre du personnel médical pour accélérer votre prise en charge. Le TPE est gratuit et entièrement pris en charge par la Sécurité Sociale.

► Etape 2 : se faire dépister

Malheureusement, la confiance en votre partenaire ne suffit pas à tenir éloigner le VIH. Même si il ou elle est de bonne foi, "beaucoup de personnes ne savent pas qu’elles sont porteuses du VIH, d’une hépatite ou d’une IST (infection sexuellement transmissible), simplement parce qu’elles n’ont aucun symptôme", note Sida Info Service. Du coup, la seule solution pour être sûre : se faire dépister.

Deux possibilités s’offrent à vous :

⇒ Acheter un autotest en pharmacie
D’une fiabilité proche de 100%, ce test permet de tester sa séropositivité chez soi, au calme. Disponible en pharmacie pour un prix compris entre 20 et 28 euros, il peut être délivré sans ordonnance. En revanche, il n’est pas remboursé. Cet autotest doit être réalisé au moins trois mois après la relation à risque.

Dépistage du VIH : les autotests en vente dès ce mardi en pharmacie

⇒ Faire une prise de sang
Autre technique totalement fiable, la prise de sang dans un centre de dépistage. Il faudra attendre 6 semaines après le rapport à risque pour pouvoir faire ce genre de test. C’est le temps que met le VIH à être détectable dans le sang. Ce dépistage est gratuit.

Vous pouvez retrouver un centre de dépistage proche de chez vous >>ici<<.

plus vite le diagnostic est réalisé, meilleure sera la prise en charge. On peut être séropositif (porteur du VIH) sans jamais avoir le sida, celui-ci se déclarant lorsque l’organisme n’est plus en mesure de lutter contre l’infection.

La course au vaccin s’intensifie mais à l’heure actuelle, il n’en existe pas. D’où l’importance de vos dons dans le cadre du Sidaction. L’unique façon de se protéger de la maladie reste le préservatif. La pilule contraceptive est inutile, contrairement à ce que pensent encore une minorité de jeunes interrogés.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site www.sida-info-service.org ou à appeler le 0 800 840 800. Ce numéro est accessible 7/7 et 24/24. Il est gratuit et anonyme.

Avec metronews.fr


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité