Chaque volontaire devait recevoir 500 dollars américains et bénéficier d’une prise en charge alimentaire. Leurs familles devaient également obtenir un soutien en cas de décès au combat. « On nous avait tout promis, mais rien n’a été tenu », a confié un jeune revenu de la zone de Buganda à ’SOS Media Burundi’.

Selon plusieurs témoignages, la préparation militaire s’est limitée à quelques jours d’entraînement dans un camp isolé et sur des terrains de sport. Déployés rapidement aux côtés de l’armée congolaise et de milices locales tels que les Wazalendo, nombre d’entre eux n’en sont pas revenus.

Les proches des victimes, disent-ils, n’ont perçu aucune indemnité et, dans certains cas, n’ont pas pu organiser de funérailles. Sans ressources, leur retour dans des zones déjà vulnérables laisse à craindre une insécurité persistante.

Questionné sur la présence d’Imbonerakure en RDC, un haut gradé stationné dans leur zone de rassemblement avant leur déploiement affirme n’en avoir aucune connaissance.

Officiellement, seules les Forces de défense nationale du Burundi sont présentes en RDC, depuis un accord signé en 2022 avec Kinshasa. Pourtant, des organisations médiatiques indépendantes affirment avoir documenté la mort de plusieurs Imbonerakure sur le front.

Huit mois après leur déploiement en RDC contre le M23, des Imbonerakure dénoncent des promesses non tenues par les autorités burundaises