Selon des informations fiables parvenant à IGIHE, ces militaires, transportés le 6 décembre 2025 dans quatre camions, ont traversé le pont de Nyamoma et se sont dirigés vers le centre de Sange, dans le territoire d’Uvira.

Étant équipés d’armes et de munitions en quantité nombreuse, ils avaient pour mission d’appuyer les forces burundaises, les troupes congolaises, ainsi que les groupes Wazalendo et FDLR, afin d’empêcher l’AFC/M23 d’atteindre la ville d’Uvira.

Par ailleurs, d’autres soldats burundais, entrés en RDC dès le 3 décembre, également par le pont de Nyamoma, eux aussi lourdement armés et dotés de véhicules blindés, ont établi des positions à Lubarika et Luvungi.

Selon certains militaires burundais, les combats dans le Sud-Kivu ont laissé plusieurs casernes à l’intérieur du pays sans personnel, la majorité des soldats ayant été envoyés sur le front en RDC.

Il est rapporté que les unités encore complètes sont celles chargées de la protection du président (BSPI) et de leur police militaire, qui assurent habituellement la sécurité du commandant en chef des forces, le général Prime Niyongabo.

Malgré ces efforts, le gouvernement burundais n’a pas réussi à contenir l’avancée de l’AFC/M23, qui a pris le contrôle de plusieurs localités, notamment Sange, Lubarika, Luvungi, Kiliba et la ville d’Uvira.

Conformément aux directives de leur commandement, les soldats burundais se sont retirés en masse cette semaine, suite à d’importantes pertes humaines, de nombreux blessés et la saisie de leur équipement militaire.

Le gouvernement du Burundi a récemment envoyé des militaires pourtant retraités participer aux combats qui secouent depuis plusieurs jours la province du Sud-Kivu