Il a partagé ses réflexions lors de la 31e commémoration du génocide de 1994 contre les Tutsi, qui s’est déroulée le 7 avril 2025, organisée par les Rwandais et leurs amis aux États-Unis.
Wilkens a souligné les efforts exceptionnels déployés par le Rwanda pour élaborer ses propres solutions en matière de justice et de réconciliation, mettant en avant des initiatives communautaires telles que les tribunaux Gacaca, qui ont joué un rôle déterminant dans la reconstruction d’une société profondément marquée par la division.
« Les tribunaux Gacaca et d’autres méthodes de résolution des conflits ont mis l’accent sur la compréhension des conséquences des événements et de leur impact, afin que les citoyens puissent s’engager collectivement dans le processus de guérison. Ce n’était ni un acte de vengeance, ni de rétribution », a-t-il déclaré.
Wilkens a mis en avant la responsabilité assumée par de nombreux Rwandais, illustrant ainsi la volonté nationale de se transformer profondément.
Lors de l’événement, Troy Fitrell, représentant du Département d’État américain, a réaffirmé l’engagement des États-Unis à soutenir le Rwanda dans sa quête de justice, tout en mettant en garde contre les dangers du déni du génocide et des discours de haine.
« Nous rejetons fermement toute tentative de déformer l’histoire à des fins politiques. En particulier, nous condamnons vigoureusement toute tentative de nier ou de minimiser le génocide contre les Tutsi », a-t-il déclaré.
Il a exhorté ceux qui propagent des discours haineux à orienter leurs efforts vers la promotion de la paix, plutôt que de semer la division et d’inciter à la violence.
La 31e commémoration du génocide de 1994 contre les Tutsi s’est tenue le 7 avril 2025, organisée par les Rwandais et les amis du Rwanda aux États-Unis. Immaculée Ilibagiza, survivante du génocide, a livré un témoignage poignant et a souligné l’importance du pardon.
« Depuis ma survie du génocide de 1994 contre les Tutsi, ma mission est de rappeler à chacun que la haine est une menace. Je suis la preuve vivante que là où l’amour est absent, les gens torturent et tuent leurs voisins. C’est là que la discrimination prend racine », a-t-elle déclaré.
Nicole Karekezi, présidente d’IBUKA-USA, a souligné l’importance cruciale d’employer la terminologie appropriée lorsqu’on évoque le génocide contre les Tutsi.
« Il s’agit du génocide contre les Tutsi de 1994, tel que reconnu par les Nations Unies. Ce n’est pas de la ’violence en Afrique’, ni un ’conflit ethnique’, et encore moins ’le génocide contre les Tutsi, les Hutu et les Twa’. Une telle mauvaise désignation déforme la réalité et ravive nos blessures », a-t-elle insisté.
L’ambassadrice du Rwanda aux États-Unis, Mathilde Mukantabana, a rappelé que le souvenir du génocide contre les Tutsi incombe à toute l’humanité, et pas seulement aux survivants.
Par ailleurs, le membre du Congrès américain Tim Welberg a salué le développement impressionnant du Rwanda, le qualifiant de symbole d’espoir, de pardon et de résilience.
Les commémorations du 31e anniversaire du génocide contre les Tutsi se poursuivront dans plusieurs villes américaines, organisées en collaboration avec les communautés rwandaises et les amis du Rwanda.







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