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Ces détracteurs adeptes de l’intoxication et la désinformation

Redigé par Tite Gatabazi
Le 8 octobre 2021 à 09:41

Il est des moments ou cela devient nécessaire de replacer les choses et les évènements dans leur perspective historique voire sociologique pour en démêler le vrai du faux.

Il est des acteurs qui s’inscrivent dans le prolongement de la vieille rhétorique dont on connait les dégâts.

On pousse certains « faire valoir » à s’exprimer prétendument comme des héros du courage qui disent tout haut ce que pense tout bas la majorité. Erreur de diagnostic. Car c’est un discours « prêt à penser » maladroit et incohérent.

Ce militantisme d’arrière-garde sert en réalité à déguiser des manœuvres à couvrir ou occulter des responsabilités dans le génocide contre les tutsis ou son corollaire le négationnisme.

Pour cela, ils enfreignent la loi et inversent les responsabilités, se présentant du coup comme « des victimes ». Ils s’appuient là-dessus pour construire un récit apocalyptique. Et pour exister, ils font scandale et insultent. On en a vu d’autres !

L’on sait pourtant que « La parole favorise le passage à l’acte » ainsi que le soutient le célèbre psychiatre et psychanalyste français Jacques Lacan.

Ces comportements transgressifs rappellent, Jules César franchissant le Rubicon « Alea jacta est » c’est-à-dire « le sort en est jeté » avait-il dit.

Le Rubicon était le fleuve qui délimitait le territoire Romain et qu’il était interdit de franchir sous peine d’être voué aux dieux d’enfer.

Franchir le Rubicon, décision suprême et irrévocable, qui peut mener au succès ou au désastre, c’est le risque pris de franchir les limites de la loi, de ce qui est autorisé dans une société.

Il ouvre donc une porte qui transgresse l’ordre établi à un point où « passées les bornes, il n’y a plus de limites ».

Les tribunaux rwandais condamnent certaines personnes pour « incitation à la violence » dans un pays qui a connu « les médias de la haine ».

Certains journaux occidentaux, plutôt que de décortiquer ce qu’est cette « incitation à la violence et insurrection, dénigrement des mémoriaux du génocide contre les tutsis, propagation de rumeurs et agression », ont levé l’option de s’attaquer à Kagame.

On lit ça et là, « le Rwanda, dirigé d’une main de fer par Kagame est régulièrement critiqué pour ses attaques contre la liberté d’expression et la répression de l’opposition ». Voilà ce que les médias dits sérieux offrent aux lecteurs.

Et pourtant dans leurs pays, l’incitation à la haine par des propos ou des écrits tenus en public est un délit. Bien plus, le fait de pousser par son attitude des tiers à commettre des délits, à se rebeller contre l’autorité légalement établie est prévu et puni par la loi.

Et même, quand on est témoin de propos sur internet, sur un forum ou sur les réseaux sociaux, qui s’apparentent à l’incitation à la haine ou la violence, on doit le signaler à la police.

La justice française a condamné Alain Soral, Robert Faurisson et dernièrement un multirécidiviste en la personne d’Eric Zemmour.

Le tribunal correctionnel de Paris avait estimé que Zemmour s’était rendu coupable « d’une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite à la discrimination et à la haine. Et qu’en procédant ainsi, il avait franchi les limites de la liberté d’expression ».

Une jurisprudence constante considère que la provocation est réalisée par une incitation manifeste à la haine tendant à susciter un sentiment d’hostilité et de rejet.

En son temps, le philosophe Spinoza posait ainsi la problématique en 1670 : « toute opinion doit-elle être accessible à tout public, même si elle s’avère immorale ou dangereuse ? ».

Et l’anthropologue Claude Levis Strauss avait souligné que « l’interdit, entendu comme règle instituée par les hommes, est la marque la plus certaine du passage de la nature à la culture ».

Lorsque l’expression des délires surgit à chaque instant et de partout, la société doit s’en défendre et s’en protéger.

Cette intoxication par la désinformation est fragile à l’épreuve de l’analyse. On assiste à une radicalisation doublée de corruption, ce qui en droit, est une circonstance aggravante.

Mais galvanisées par les accusations incessantes et non fondées contre Kagame, ces gens se disent « victimes de la répression du régime ».

Et l’on sait trop bien qu’ils agissent en pleine conscience, convaincu qu’ils ont le soutien de l’occident. Certains d’entre eux ont une capacité d’analyse rétrécit, dépourvus de certaines prédispositions pour être réceptif à la propagande et éviter ainsi le passage à l’acte.

Accusé Kagame est une chose mais convaincre l’opinion du bien-fondé de cette relation de cause à effet en est une autre.

La loi et les faits plaident contre les intéressés et les tribunaux rwandais n’excuseront point le comportement criminel.

Ceux qui tiennent ce discours de raccourcis et des parallèles douteux, sans aucun impact dans l’opinion, sont objectivement pris pour quantité négligeable.

Les polémiques récurrentes sur la négation du génocide contre les tutsis ont fortement contribué à l’image négative de ces oiseaux de mauvaise augure. En effet, une analyse sérieuse en montre les incohérences et les erreurs factuelles.

Le Rwanda a pris la décision de l’éducation comme remède, qui s’emploie à transmettre des connaissances, des valeurs ; surtout aux jeunes pour comprendre par eux-mêmes les dangers que représente ce type de discours et les personnes qui l’incarnent.

Ces personnes sont dangereuses et pour cause. Elles mentent comme elles respirent, la posture des « défenseurs des droits humains » en surplomb, elles prétendent discerner pour nous « la démocratie et les droits humains » mieux que nous en soyons capables.

Ce discours est plus idéologique et susceptible de multiples biais. Ces gens se couvrent de ridicule et font preuve pour cela d’une infériorité intellectuelle effroyable.

Mais on ne peut comprendre cette démarche sans remonter aux causes et à la préparation de ce narratif falsifiée de la réalité du Rwanda post génocide contre les tutsis.

Puis la diffusion des thèses par une manipulation médiatique par un mensonge grossier. Le plus dramatique, ce qu’ils en sont conscients. Qu’ils en payent le prix.


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