Les dirigeants se sont réunis lors d’une réunion sécuritaire en visioconférence ce 6 mars 2025, alors que plus de 1 000 soldats de la SADC restent bloqués dans des bases militaires de la province du Nord-Kivu.
Ces troupes, cantonnées dans des bases des Nations Unies, subissent la pression du groupe armé M23, qui contrôle la ville de Goma et ses environs depuis la fin janvier 2025.
Le M23 a exigé le retrait de ces forces, affirmant qu’elles ne favorisent pas la paix dans l’est de la RDC, mais exacerbent plutôt les tensions. À ce jour, la SADC n’a toujours pas réagi officiellement à cette demande.
Malgré cette situation, le président malawite Lazarus Chakwera a décidé de rapatrier les troupes de son pays. De son côté, le président sud-africain Cyril Ramaphosa laisse entendre que les forces sud-africaines pourraient également être retirées prochainement.
La Tanzanie, qui assure actuellement la présidence du département militaire et sécuritaire de la SADC, a réaffirmé son engagement à soutenir la RDC, comme l’a souligné la présidente Samia Suluhu Hassan lors de cette réunion.
Les chefs d’État des pays membres de la SADC n’ont pas rendu publiques les décisions prises à l’issue de cette rencontre. Toutefois, le bureau du Secrétaire général de la SADC a indiqué que ces résolutions seront communiquées à l’ensemble des pays membres lors d’un sommet extraordinaire prévu prochainement.
Cette réunion intervient après un sommet tenu à Dar es Salaam le 8 février 2025, qui a réuni les chefs d’Etat de la SADC et de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). Lors de cette rencontre, plusieurs mesures ont été adoptées pour instaurer une paix durable dans l’est de la RDC.
Parmi ces décisions figurent la cessation immédiate des hostilités et des provocations entre les parties en conflit, ainsi que l’ouverture de négociations entre le gouvernement congolais et l’ensemble des groupes armés impliqués, y compris le M23.



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