Il ne s’agit nullement d’une simple dénonciation formelle, mais de la mise en lumière méthodique et irréfutable des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des actes de génocide, désormais documentés avec une rigueur telle qu’aucun subterfuge ne pourra les occulter.
Par cette démarche, le mouvement ne se contente pas de pointer les manquements du gouvernement congolais : il le confronte à ses responsabilités, l’astreint à répondre de ses actes et à reconnaître la gravité de ses fautes, tout en plaçant la communauté internationale face à l’obligation morale et juridique d’agir.
Dans ce contexte, l’exigence de justice n’est plus une aspiration abstraite, mais une nécessité impérative, un impératif catégorique qui s’impose à tous ceux qui détiennent pouvoir et commandement, afin que l’impunité, longtemps tolérée, soit désormais proscrite.
Le 9 décembre 2025 restera gravé dans les annales comme un moment de clarté et de fermeté politique. Le coordinateur adjoint de l’AFC/M23, Bertrand Bisimwa, s’exprimant avec gravité devant la presse, a annoncé qu’il s’apprêtait à reprendre le chemin de Doha, répondant à l’invitation formelle de la médiation internationale.
Mais ce déplacement ne saurait se réduire à un simple exercice diplomatique : il s’inscrit dans une logique de mise en lumière sans concession, où la vérité factuelle devient l’instrument de la justice et de la reddition de comptes.
Le coordinateur adjoint a tenu à préciser que l’objectif premier de ce voyage est de mettre sur la table de la médiation l’ensemble des actes relevant des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des actes de génocide, désormais suffisamment documentés pour ne laisser aucune place au doute. Chaque pièce, chaque témoignage, chaque preuve recueillie au fil des mois constitue un dossier implacable, capable de confondre le gouvernement congolais et de le placer face à l’exigence de ses responsabilités.
Cet engagement illustre une stratégie double : dénoncer l’impunité et forcer la communauté internationale à agir. Il ne s’agit pas d’une simple confrontation verbale, mais d’une mise en évidence systématique des manquements et des forfaits étatiques, assortie d’une revendication explicite de justice et de réparation.
L’AFC/M23, en assumant ce rôle, se positionne non seulement comme acteur militaire, mais comme porteur d’une exigence éthique et juridique face à l’ampleur des crimes commis.
Ce retour à Doha n’est donc pas un geste anodin : il marque un point d’inflexion dans le rapport de forces diplomatique. Il rappelle que la documentation rigoureuse des exactions, la mise en évidence des responsabilités et la détermination des victimes et de leurs représentants peuvent imposer un ordre du monde plus respectueux du droit international et des normes humanitaires.
L’AFC/M23 ne se contente pas de revendiquer des avancées territoriales : par ce déplacement, elle transforme le terrain de la confrontation en un théâtre de la vérité, où les crimes, quels qu’en soient les auteurs, ne peuvent demeurer impunis.
Le message est clair : l’histoire et le droit scruteront chaque action, et nul ne pourra se soustraire à l’exigence morale et juridique qu’elle impose.














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