Les victimes, âgées de 18 à 26 ans, étaient hébergées dans un bâtiment de la banlieue d’Accra et contraintes de participer à des escroqueries en ligne par romance. La police a saisi 77 ordinateurs portables, 38 téléphones, deux véhicules et plusieurs appareils connectés à Internet.

Selon les enquêteurs, les suspects attiraient les victimes avec de fausses promesses d’emplois lucratifs. «  À leur arrivée, elles ont été contraintes à des activités odieuses  », a précisé la police.

Malgré les opérations policières, le trafic de personnes à des fins d’escroqueries en ligne et de prostitution reste courant au Ghana. Le ministère du Genre rapporte 79 poursuites et 54 condamnations entre 2023 et 2024.

Le mois dernier, Interpol a coordonné une opération anti-cybercriminalité ayant conduit à l’arrestation de 260 suspects dans 14 pays africains, visant plus de 1 400 victimes pour un préjudice de 2,8 millions de dollars.

La police ghanéenne a annoncé avoir secouru 57 Nigérians victimes de trafic et arrêté cinq personnes soupçonnées de diriger un réseau de cybercriminalité