Selon une interview téléphonique accordée aux médias, Umaro Sissoco Embaló a annoncé avoir été destitué par des militaires dirigés par le chef des forces terrestres, le général de brigade Denis N’Canha, qui l’ont également placé en détention.
Peu après, le général N’Canha est apparu à la télévision nationale pour assurer que le Conseil militaire suprême continuerait à diriger le pays jusqu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement.
Le 27 novembre, le général N’Tam a prêté serment pour diriger le Conseil militaire suprême et assurer la présidence intérimaire pour une durée d’un an. La cérémonie s’est tenue dans la salle de réunion du siège militaire.
La radio internationale française, RFI, indique que l’ancien président reste détenu au siège des forces armées, tandis que les dirigeants régionaux multiplient les efforts pour garantir son transfert vers un lieu sûr.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) ont fermement condamné ce coup d’État, le qualifiant d’illégal.
Ce renversement intervient trois jours seulement après l’élection présidentielle, qu’Umaro affirmait avoir remportée avec 65 % des voix, alors que la Commission électorale nationale devait publier les résultats officiels ce 27 novembre.














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