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Urgent

La juge de Kabuga s’exprime devant le conseil de sécurité des nations unies

Redigé par Tite Gatabazi
Le 13 décembre 2022 à 07:14

Mme Graciela Gatti Santana est la présidente du mécanisme international appelée à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux internationaux.

Hier 12 décembre 2022, elle s’est adressée au conseil de sécurité des nations unies. Elle y présentait son rapport.

Ella indique que le procès Kabuga qui a débuté à la Haye le 29 septembre dernier progressait bien.

Et que d’ici le 26 décembre 2022, la chambre aura entendu à peu près 20 dans plus de 50 témoins qui déposeront à l’audience pour l’accusation.

La nouveauté dans ce procès ce qu’elle a nommé un juge de réserve pour assurer la continuité des audiences en cas d’indisponibilité de l’un des juges.

En septembre 2024, on devra clôturer la phase de première instance.

Le Mécanisme a réalisé des progrès notables en ce qui concerne les autres activités judiciaires découlant de ses fonctions, telles que la protection des victimes et des témoins, l’assistance aux juridictions nationales et le suivi des affaires renvoyées devant les juridictions nationales, ainsi que l’exécution des peines.

Plus tôt dans l’année, le Conseil de sécurité a examiné l’état d’avancement des travaux du Mécanisme, ce qui a donné lieu à l’adoption en juin de la résolution 2637 (2022).

"Les processus d’examen et évaluations sont des occasions uniques de nous améliorer et procéder à des ajustements" a-t-elle souligné.

Elle a exhorté la communauté internationale à maintenir son engagement ferme pour combattre l’impunité, à accepter pleinement la réalité, à savoir que la justice ne prend pas fin avec le prononcé de jugements définitifs.

A reconnaître que les fonctions résiduelles exigent des efforts continus pour s’assurer que l’héritage du Tribunal pénal international pour l’ex Yougoslavie, du Tribunal pénal international pour le Rwanda et du Mécanisme ne soit pas torpillé.

Elle a souligné la nécessité de redoubler les efforts pour lutter contre le déni du génocide, le révisionnisme et la glorification de criminels de guerre.

"En défendant et en diffusant la vérité, nous pouvons contribuer à empêcher la commission de génocides et d’autres crimes odieux à l’avenir", a-t-elle déclaré.

En créant le Mécanisme résiduel il y a plus de 10 ans, le Conseil de sécurité a envoyé un message fort contre l’impunité : celui que les fugitifs de haut rang mis en accusation par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et par le Tribunal pénal international pour le Rwanda ne peuvent échapper à la justice, et que l’héritage de ces deux tribunaux doit être protégé.

La justice, ainsi que la paix, sont les besoins les plus pressants du monde d’aujourd’hui.

Avant de conclure en ces termes : "Je peux vous dire, sans le moindre doute, que nous avons fait notre part. Le Mécanisme tire fierté de sa contribution et devrait être considéré comme l’un des meilleurs investissements des Nations Unies".


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