La prise de contrôle de la ville par l’AFC/M23, il y a près de quatre semaines, a mis un terme à ce climat de terreur. Aujourd’hui, des signes tangibles de reprise de la vie quotidienne se manifestent, apportant un soulagement aux habitants.

Après quatre semaines d’interruption imposée par les affrontements à Goma, les établissements scolaires de la ville, chef-lieu du Nord-Kivu, ont rouvert leurs portes ce lundi 17 février. Cette reprise est particulièrement visible dans les écoles primaires privées, où les cours ont effectivement repris.

Préalablement à cette réouverture, des travaux de réhabilitation ont été menés afin de nettoyer et de restaurer les infrastructures partiellement affectées par les combats. Parmi les établissements concernés figurent le complexe scolaire Un Jour Nouveau et le lycée Chem Chem, où les élèves, en particulier les lycéennes, ont regagné leurs salles de classe à l’occasion des examens du premier semestre.

De nombreux élèves ayant fui les combats restent dispersés à travers le pays, notamment à Kinshasa, où ils ont trouvé refuge avec leurs familles. Ces jeunes se retrouvent ainsi dans une incertitude grandissante à l’approche de la fin de l’année scolaire 2025, prévue dans trois mois.

Dans ce contexte, plusieurs parents interpellent les autorités éducatives, sollicitant des mesures concrètes pour permettre la réintégration de leurs enfants dans les établissements des villes où ils ont été contraints de se réfugier, en particulier à Kinshasa.

La prise de contrôle de la ville de Goma par l’AFC/M23, il y a près de quatre semaines, a mis un terme à ce climat de terreur.