S’exprimant depuis l’hôtel Serena de Goma, Nangaa a rejeté toute idée de retrait. "Nous sommes à Goma et nous n’en partirons pas tant que les problèmes qui nous ont poussés à prendre les armes ne seront pas résolus", a-t-il déclaré, insistant sur le fait que les rebelles sont des Congolais et qu’ils ont le droit de rester dans leur pays.

Le M23 a pris le contrôle de Goma cette semaine après plusieurs jours de combats contre l’armée congolaise et d’autres forces. Avant d’arriver à Goma, les rebelles avaient déjà conquis plusieurs villes stratégiques, comme Masisi et Sake.

Le M23 dit se battre contre la discrimination des Congolais qui parlent kinyarwanda, une situation qui, selon eux, dure depuis longtemps. Nangaa accuse aussi le gouvernement de Kinshasa de mal gérer le pays.

Pour stabiliser la région, l’alliance rebelle AFC, à laquelle appartient le M23, a mis en place une équipe chargée de restaurer l’économie locale et d’améliorer les infrastructures. Nangaa a promis que l’eau et l’électricité seraient rétablies à Goma sous 48 heures. Depuis la prise de la ville, les habitants font face à de graves pénuries, le gouvernement ayant coupé ces services avant l’arrivée des rebelles.

Lors de la conférence de presse, Bertrand Bisimwa, le président du M23, a aussi pris la parole. Il a nié les accusations selon lesquelles le Rwanda soutiendrait son groupe. Selon lui, ces accusations ne sont que de la propagande du gouvernement congolais.

Bisimwa a ajouté que le Rwanda, comme d’autres pays, a raison de dénoncer les injustices subies par une partie de la population congolaise.

Le M23 a invité les habitants qui avaient fui les combats à revenir à Goma pour reprendre une vie normale.

Le président du M23 a nié les accusations selon lesquelles le Rwanda soutiendrait son groupe.

Corneille Nangaa, a affirmé que leur lutte se poursuivra jusqu’à Kinshasa, la capitale du pays.

Le M23 a invité les habitants qui avaient fui les combats à revenir à Goma pour reprendre une vie normale.