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Le chef de la diplomatie rwandaise appelle à une solution politique pour l’insécurité dans l’est de la RDC

Redigé par Alain-Bertrand Tunezerwe
Le 15 octobre 2024 à 02:47

Le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération, l’ambassadeur Olivier Nduhungirehe, a réaffirmé que la clé pour résoudre l’insécurité persistante dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) repose sur une volonté politique solide. Lors d’une interview diffusée sur la télévision nationale, il a insisté sur trois conditions fondamentales : la détermination politique du gouvernement congolais, l’éradication du groupe terroriste FDLR, et la fin de la collaboration entre la RDC et des forces étrangères ainsi que des groupes armés.

« Trois éléments sont cruciaux pour résoudre ce problème de manière durable. Nous estimons que ce n’est pas une mission impossible. D’abord, la RDC doit assumer pleinement ce problème au lieu d’accuser ses voisins ou de nous impliquer dans un prétendu soutien au mouvement M23 », a-t-il déclaré.

L’ambassadeur Nduhungirehe a qualifié le FDLR de véritable "virus" qui ravage la région, appelant à son élimination complète. « Le gouvernement congolais doit s’engager à éradiquer ce virus, car le FDLR n’est pas seulement un groupe armé, c’est aussi une idéologie génocidaire qui contamine d’autres groupes comme Wazalendo », a-t-il précisé.

S’exprimant également sur la présence de troupes étrangères en RDC, Nduhungirehe a fait part de ses préoccupations et a invité ces pays à repenser leur implication. « Ces forces ne sont pas là pour résoudre le problème. Nous les exhortons à évaluer les raisons de leur présence en RDC », a-t-il ajouté.

Le 12 octobre 2024, des délégations rwandaise et congolaise se sont retrouvées à Luanda, en Angola, pour valider un plan commun de démantèlement du FDLR, approuvé par des experts en renseignement. Selon le procès-verbal, la délégation rwandaise a soutenu ce plan, tandis que la RDC a proposé que ce démantèlement soit synchronisé avec le retrait des mesures défensives du Rwanda.

Malgré cet accord, Nduhungirehe a exprimé des doutes quant à la sincérité du gouvernement congolais à mettre en œuvre le plan. « Soyons honnêtes, la confiance est faible. Mais cela ne signifie pas que rien ne sera fait. Nous espérons que la RDC et les FARDC nous surprendront avec des actions concrètes. Pour l’instant, la méfiance reste dominante », a-t-il déclaré, en rappelant que l’éradication des FDLR reste essentielle pour résoudre la crise.

Le document précise qu’un projet d’actions pour démanteler les FDLR sera élaboré par l’Angola d’ici le 26 octobre et sera examiné par des experts le 30 octobre 2024.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Rwanda, l’ambassadeur Olivier Nduhungirehe, a affirmé que la résolution de l’insécurité dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) est envisageable grâce à une volonté politique ferme.
d’ici le 26 octobre, l’Angola préparera un projet d’actions pour le plan de démantèlement des FDLR, qui sera examiné par des experts en renseignement le 30 octobre 2024.

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