Il permet, par une écoute attentive et une prise en compte des préoccupations légitimes de chacun, de dégager des solutions constructives et durables. Si la condamnation se caractérise par une réponse immédiate et souvent punitive, le dialogue, quant à lui, exige une démarche de patience, de respect et de compromis. C’est dans cette quête d’échanges sincères et fructueux que réside le véritable potentiel de paix, permettant de transcender les différends et de jeter les bases d’une coexistence harmonieuse et éclairée.
Telle une obsession, Tshisekedi et son gouvernement s’emploient à parcourir les capitales du monde, investissant des ressources colossales, non dans l’espoir de formuler des solutions durables et sages face à la crise, mais dans l’optique exclusive d’obtenir des sanctions, ce qui témoigne d’une carence criante dans l’analyse fine des enjeux et dans la mise en perspective des véritables intérêts en jeu.
Une telle démarche, loin d’incarner une volonté véritable de restaurer l’équilibre et la stabilité, relève d’une vision dénuée de profondeur stratégique, capturée par l’urgence de réponses punitives qui, loin de contribuer à une sortie de crise, risquent de figer les antagonismes et d’aggraver les fractures existantes.
Cette approche aveugle et réductrice, qui privilégie des mesures immédiates et potentiellement contre-productives, manifeste un déni des subtilités diplomatiques et des complexités relationnelles, écartant ainsi toute chance de réconciliation véritable et de construction d’un avenir commun et pacifique.
Le gouvernement congolais, dans un contexte de tensions croissantes et d’agression perçue, a adressé une demande formelle au Conseil de sécurité des Nations Unies pour l’adoption de sanctions ciblées à l’encontre des décideurs politico-militaires jugés responsables de la situation actuelle.
Parmi les mesures proposées figuraient le gel des avoirs des responsables de cette agression, un embargo sur les minerais étiquetés comme rwandais, notamment le coltan et l’or, ainsi que la révocation du statut du Rwanda en tant que contributeur de troupes aux missions de maintien de la paix des Nations Unies. De plus, la RDC a suggéré l’instauration d’un régime de notification systématique pour toute vente d’armement au Rwanda.
Cependant, l’attitude des membres permanents du Conseil de sécurité, détenteurs du droit de veto, s’est essentiellement cristallisée autour d’un appel au dialogue et à la négociation, érigés en principes cardinaux d’une résolution viable et pérenne de la crise.
Pourtant, le président Tshisekedi persiste dans une posture d’intransigeance, formulant des revendications dont l’exigence frôle l’utopie, en décalage apparent avec les contingences géopolitiques et diplomatiques du moment. Une telle obstination soulève une interrogation fondamentale : cherche-t-il à renforcer sa stature politique en cultivant l’image d’un chef d’État inflexible face à l’adversité, ou poursuit-il une stratégie habile destinée à contraindre la communauté internationale à adopter des mesures plus coercitives à l’égard de ses opposants ?
Ce faisant, il prend le risque de s’enfermer dans une logique où la surenchère verbale et l’intransigeance politique pourraient annihiler toute possibilité de règlement concerté, plongeant son pays dans une impasse aux conséquences potentiellement désastreuses.
La Chine a exhorté le M23 à renouer les discussions politiques et à abandonner l’usage de la force. Dans cette dynamique, elle semble privilégier une solution pacifique, loin d’une confrontation militaire, tout en soulignant l’importance de la diplomatie.
De son côté, la France a réaffirmé son positionnement selon lequel il n’existait aucune issue militaire à ce conflit. Paris a ainsi mis l’accent sur la nécessité d’une reprise immédiate du dialogue, soutenant activement les processus diplomatiques en cours à Nairobi et Luanda, tout en insistant sur le fait que seule une solution politique et négociée pourrait permettre de sortir de cette crise.
Les États-Unis ont rejoint ce point de vue en réitérant que la crise en RDC ne pouvait pas être résolue par la force. Washington a encouragé une reprise des négociations, soutenant également les efforts de médiation du président Uhuru Kenyatta auprès du M23, afin de trouver une solution durable.
La Russie, quant à elle, a attribué l’instabilité dans l’Est de la RDC à un héritage colonial, soulignant que la situation ne pouvait être résolue que par la diplomatie. Elle a insisté sur la flexibilité nécessaire des deux parties pour éviter une escalade et trouver un compromis acceptable.
Le Royaume-Uni a aussi pris position, demandant à la RDC et au Rwanda de revenir immédiatement à la table des négociations, dans l’optique de parvenir à une solution pacifique et stable, loin de toute action militaire.
Malgré la demande d’adoption de sanctions, la communauté internationale, à travers ses membres permanents du Conseil de sécurité, a préféré insister sur le dialogue comme seul moyen d’aboutir à une solution pérenne. Aucune sanction n’a donc été mise en place à ce jour.
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