Dans la rhétorique en vogue, le gouvernement congolais s’insurge contre les analyses des événements actuels à l’Est de la RDC plus particulièrement dans le Nord Kivu et le Minembwe dans le Sud Kivu y compris en Ituri.

Ils tentent maladroitement de justifier les atrocités infligées aux tutsi congolais et hema de l’Ituri et de minimiser les crimes de guerre et crimes contre l’humanité des FDLR et wazalendo.

Il y a de quoi s’étonner de ces interprétations qui utilisent un procédé rhétorique qui trahit les faits qui sont contraires à la réalité soulevée par la conseillère spéciale des nations unies pour la prévention du génocide.

Tous les observateurs condamnent avec la plus grande fermeté les meurtres et destructions dans le Masisi, Rutshuru commis par les FDLR et wazalendo, qui ont fait de nombreuses victimes civiles.

Ils rappellent que les crimes commis contre les tutsi congolais sont inacceptables, et que la poursuite des bombardements dans la zone habitée est un acte de violence injustifiable.

Une politique nationale qui prive une communauté ciblée de ses droits fondamentaux. Des révoltes menées par ces derniers. Une répression brutale de la part de la puissance publique.

Dans le cas de la RDC, on assiste à une répétition de actes de génocide.

Les massacres ciblés des tutsi congolais qui se sont accélérée ont conduit à la destruction des pâturages, des bovins et des villages à la restriction des libertés et à la déshumanisation.

Les révoltes et la reprise des armes par le M23 sont une réaction à cette situation injuste. Les contextes historiques et politiques sont les causes profondes et les acteurs impliqués refusent de regarder la réalité en face.

Les risques d’un embrasement généralisé dans la région sont élevés si la situation actuelle n’est pas résolue, il existe un risque réel de génocide.

Il va falloir reconnaitre le droit des tutsi congolais à exister.

Je crois qu’il est possible de trouver une solution juste et durable aux crises en RDC. Cette solution doit reposer sur une analyse lucide des causes structurelles.

Il faut soutenir les initiatives qui œuvrent pour la paix, la sécurité et la stabilité. Gages de développement.

Il reviendra à la Cour pénale internationale, qui a été saisie par des plaintes concernant la qualification des actes de statuer sur le choix des termes.