Revêtue du vernis d’un discours contestataire, elle n’a eu de cesse de glorifier les groupes armés hostiles à l’État rwandais, en particulier les FDLR et Wazalendo, ces supplétifs d’arrière-front manipulés par le gouvernement congolais et diasporiques décidées à miner les fondements de la stabilité rwandaise.
Inlassablement active sur les plateformes de communication, elle fait office de relais complaisant voire complice pour des forces de l’ombre qui, depuis les faubourgs du négationnisme jusqu’aux cercles néo-coloniaux de l’exil, tentent de délégitimer les institutions issues de la résilience nationale.
Si sa rhétorique se pare des atours du pluralisme et du droit à la critique, son action concrète s’inscrit dans une dynamique de confrontation idéologique dont le substrat demeure la revanche ethnique, la détestation du progrès rwandais et la jalousie viscérale à l’égard des avancées sociales, économiques et sécuritaires que le pays a su inscrire dans l’histoire contemporaine.
Il convient de rappeler que Madame Ingabire fut déjà condamnée pour des faits de grande gravité notamment la négation publique du génocide perpétré contre les tutsi en 1994 et la collusion avec les FDLR puis graciée à la faveur d’un acte de clémence présidentielle d’une grande portée symbolique.
Toutefois, loin d’accueillir ce geste avec humilité ou gratitude, elle n’a eu de cesse de le déconsidérer, allant jusqu’à cracher symboliquement sur ce pardon républicain, aveuglée par l’illusion d’une immunité politique supposément garantie par certaines chancelleries occidentales, fascinées par les postures de dissidence même lorsqu’elles flattent les plus sinistres extrémismes.
C’est dans ce contexte de duplicité permanente que s’inscrit sa convocation récente devant la Haute Cour de Kigali. Loin d’être une simple témoin fortuite dans une affaire de subversion, elle incarne un maillon idéologique central dans une chaîne d’influences insidieuses, où les formations politiques servent de paravent à des entreprises de déstabilisation.
Le parti DALFA-Umurinzi, que les autorités n’ont jamais reconnu, n’a servi que de coquille pour abriter une tentative de réactivation d’un discours subversif nourri par la détestation du pouvoir en place plutôt que par un projet alternatif cohérent.
Ce qui se joue à travers cette comparution, c’est donc moins un débat judiciaire qu’un affrontement entre deux visions du Rwanda : l’une qui, par ses actes, honore le droit, la mémoire, la reconstruction et la cohésion ; l’autre, celle de Victoire Ingabire et consorts qui, dans les interstices du discours militant, ressuscite les spectres d’un passé sanglant qu’elle refuse de nommer, mais qu’elle ne cesse de justifier.

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