Parmi les exigences de la Russie figurent notamment que l’Ukraine ne rejoigne pas l’OTAN, qu’aucune troupe des pays occidentaux ne soit déployée sur son territoire, ainsi que la cession de l’ensemble de la région du Donbass à la Russie, demandes officiellement transmises aux États-Unis, selon Reuters.

Ces informations indiquent également que Poutine a accepté de maintenir les lignes de front actuelles dans les régions de Kharkiv et de Zaporojié, et de restituer certaines parties des territoires qu’il avait occupés dans les régions de Kharkiv, Soumy et Dnipropetrovsk.

Ce revirement marque un changement par rapport aux exigences de Poutine en 2024, lorsqu’il affirmait que Kyiv devait céder les quatre régions que la Russie avait illégalement annexées en 2022, à savoir Donetsk et Louhansk (dans le Donbass), ainsi que Kharkiv et Zaporojié.

Ce changement intervient après de longues années durant lesquelles la Russie a peiné à imposer sa domination militaire sur l’Ukraine. Après le déclenchement de la guerre en février 2022, les forces russes ont réussi à occuper de vastes portions de territoire. Toutefois, durant l’été de la même année, l’Ukraine a lancé des contre-offensives qui lui ont permis de reprendre d’importantes parties des régions de Kherson et de Kharkiv

Depuis 2023, les lignes de front sont restées largement figées, la Russie ne contrôlant plus qu’environ 20 % du territoire ukrainien — dont près de 7 % correspondaient déjà à des zones occupées depuis 2014, lors de l’annexion définitive de la Crimée par la Russie.

Les forces russes continuent de contrôler près de 88 % du Donbass, couvrant presque entièrement la région de Louhansk et jusqu’à 75 % des territoires de Donetsk, Kherson et Zaporojié. Dans les régions de Soumy et de Kharkiv, les zones sous contrôle russe représentent environ 150 km² regroupés, auxquels s’ajoute une petite portion dans la région de Dnipropetrovsk.

Vladimir Poutine a présenté ses conditions pour mettre fin à la guerre en Ukraine lors de sa rencontre avec Donald Trump en Alaska