Les combats ont débuté dans la matinée du 25 août 2025, lorsque les Wazalendo ont tenté de bloquer le passage à un convoi en provenance du Burundi, qui se rendait aux funérailles du colonel Gisore Patrick, commandant de bataillon des FARDC, récemment décédé dans un accident d’avion près de Kisangani. Parmi les personnes bloquées figuraient le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, ainsi que des civils et des militaires accompagnant la dépouille du colonel rapatriée de Bujumbura.

Après que le bataillon « Panther » des FARDC, chargé de la surveillance du poste-frontière, ait pris l’avantage, les Wazalendo ont lancé, le 26 août, une attaque de représailles visant à s’emparer du contrôle de la frontière située dans le territoire d’Uvira. Selon des sources locales, les combats ont éclaté à l’aube et ont duré six heures. Terrifiés, les habitants des zones proches ont cessé toute activité quotidienne.

Au total, six personnes ont perdu la vie et de nombreux autres ont été blessés. L’armée congolaise a confirmé la mort d’un de ses soldats, tandis que les Wazalendo auraient perdu cinq combattants.

Le lieutenant Reagan Mbuyi Kalonji, porte-parole des FARDC au Sud-Kivu, a précisé que quatorze combattants Wazalendo ayant tenté de se mutiner contre l’armée nationale avaient été capturés et remis à leur commandement.

Le gouverneur Jean-Jacques Purusi a alerté sur le risque que ces affrontements entre alliés traditionnels ne favorisent la coalition AFC/M23, qui contrôle Bukavu et plusieurs autres zones du Sud-Kivu. Il a en outre convoqué une réunion d’urgence entre les parties afin de rétablir « l’ordre ».

De violents affrontements ont éclaté entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les combattants de la coalition Wazalendo