Cette maman a constaté que les couples actuels ayant fondé leurs familles se défont par le fait que les femmes n’ont pas préparé leurs corps, principalement les parties intimes, pour cette étape importante de la vie des Rwandais.
"J’interviens auprès des jeunes femmes qui n’ont pas étiré le clitoris et les lèvres de leurs vagins. Bref, elles auront délaissé les pratiques de la culture traditionnelle qui veulent qu’une enfant entrant dans la puberté commence à préparer son corps, principalement ses parties intimes, en prévision du mariage qu’elles contracteront dans leur avenir", a confié à IGIHE Asia trouvant que cette pratique traditionnelle qui se fait entre filles à peine pubères est délaissée de notre temps, surtout pour les jeunes filles et femmes ayant grandi dans les villes.
"Après avoir constaté que de nombreuses jeunes femmes me contactaient pour me confier les déboires qu’elles connaissent dans leurs foyers, les hommes se plaignant qu’elles n’ont pas, dans leur puberté, accompli le devoir de préparation de leurs corps, je suis allé contacter des mères fortes en la matière. Elles m’ont formé au point que je suis capable d’aider toute personne soucieuse de développer ses parties sexuelles", a confié cette maman qui a fait de cette pratique une profession depuis 2013. Elle dit avoir développé à ce jour ces parties intimes pour au moins 100 femmes qui ont regagné la sérénité de leurs foyers au bord de la désintégration.
"Cette pratique culturelle traditionnelle rwandaise se fait quand la fille commence à entrer dans la puberté, de 12 à 15 ans. Ici, il lui est facile de développer ses parties sexuelles selon la façon qui lui convient pendant rien que deux semaines. Pourtant, les jeunes femmes qui vont se marier à qui je fais ce service, même les jeunes femmes qui viennent à moi pour cette quête, cela peut prendre deux ou trois mois", a-t-elle dit confiant que ce non fait culturel des jeunes filles et femmes lui procure régulièrement entre deux et trois cents mille francs.
Cette maman lance, par là, un débat des sexologues rwandais. L’éducation sexuelle de la jeune fille rwandaise était-elle riche en ce sens où elle la préparait à sa future vie conjugale où elle et son partenaire étaient sexuellement comblés au point que le foyer était stable et vaquait aux activités économiques pour le bien de la famille ?
Les psychologues et sexologues rwandais sont invités à comprendre de phénomène culturel rwandais qui perdure malgré les assauts répétés de la culture héritée la colonisation qui sous estime les valeurs traditionnelles encore vivaces dans l’imaginaire social rwandais.
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