Les dirigeants africains se réunissent, à partir de ce vendredi 11 octobre, pendant deux jours, à Addis-Abeba, en sommet extraordinaire, pour discuter d’un éventuel retrait collectif de la Cour pénale internationale (CPI). Depuis sa création, en 2002, ce tribunal a inculpé une trentaine de personnes, tous des Africains. De nombreux dirigeants ont ainsi le sentiment que le continent fait l’objet d’un traitement spécial, voire que la Cour sert d’outil politique.
Les débats devraient aussi beaucoup tourner autour de Uhuru Kenyatta, président élu du Kenya mais dont le procès doit démarrer, en novembre, à La Haye, siège de la CPI.
Lors du dernier sommet de l’Union africaine, en mai, Uhuru Kenyatta avait été accueilli très chaleureusement par ses pairs. Fraîchement élu à la présidence du Kenya, il était pourtant déjà dans le viseur de la Cour pénale internationale qui l’accuse de crimes contre l’humanité lors de la crise post-électorale de 2007-2008. À la fin des débats, le président de l’Union africaine (UA) - Hailemariam Desalegn – avait ainsi estimé que la CPI se livrait à une « chasse raciale » envers les Africains.
RFI
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