La colère, la désolation, les pleurs, c’est ce qui pouvaient se lire sur les visages des étudiants et des familles des quatre jeunes dont deux étudiants qui ont été arrêtés dimanche et conduit ce mardi à la Prison Central de Mpimba, sur ordre du Procureur en Mairie de Bujumbura.

Quatre jeunes dont deux étudiants de l’Université du Burundi qui ont été arrêté dimanche, dans différents endroits de la Capitale de Bujumbura, ont été conduit dans l’après-midi de ce mardi, à la Prison Central de Mpimba, sur ordre du Procureur en Mairie de Bujumbura. Ils sont accusés d’outrage au Président de la République, Pierre Nkurunziza.
Au total ces jeunes étaient au nombreux de cinq et ont été arrêté dans différents endroits de la Capitale Bujumbura. René Nshimirimana, étudiants à l’Université du Burundi et vice-président du Représentant des étudiants de la Faculté d’Économie, a été arrêté au Boulevard de l’UPRONA en face de l’entreprise téléphonique Econet, Nibizi Jean Bosco, lui aussi faisant parti des représentants des étudiants de l’Université du Burundi, a été arrêté tout près de la Radio’’Bonesha’’, accusé de voleur. Voulant connaitre le motif de l’arrestation de ce dernier, un conducteur de Taxi du nom de Edo Ntidambanya, s’est vu à son tour embarqué. Un jeune du nom de Iradukunda Gad et Olivier Niryumukama ont été arrêté tout près de l’entreprise ’’Leo’’ sur ordre du Commissaire de police en Mairie de Bujumbura.

Après plus de quatre heures d’audition, le Procureur en Mairie de Bujumbura a pris la décision de libérer un de ces jeunes qui avaient moins de 18 ans et les quatre autres ont été conduit à la Prison Central de Mpimba. Ils sont accusés d’outrage au Président de la République, Pierre Nkurunziza.

Un des avocats de la défense de ces jeunes, a indiqué que cette décision a été prise en violation de la loi, car, personne n’est venu accusé ces jeunes et nulle ne pouvait expliquer à quel endroit, ou à quel moment ces étudiants ont outragé le nom du Président de la République. Le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa déplore, lui aussi, cette décision de la justice, qui, selon lui, ne vise qu’à intimider les étudiants de l’Université du Burundi qui sont contre le Troisième mandat du Président Nkurunziza.
Rappelons qu’une foule immense comprenant des étudiants de l’Université du Burundi, les familles de ces jeunes étaient présents pour les soutenir.
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