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Des citoyens contre l’instrumentalisation d’artiste Léonce Ngabo

Redigé par IGIHE
Le 16 février 2016 à 01:24

Ils sont nombreux à désavouer l’artiste-heros de la nation burundaise, Ngabo léonce pour avoir rejoint les manifestations de Bujumbura qui désapprouvent son action consistant à rejoindre les manifestations en cours devant l’ambassade du Rwanda à Bujumbura. Des twittes ef facebook :
Ô Ngabo, l’artiste de notre jeunesse, l’homme de Sagamba, qu’es-tu allé chercher dans ce CNDD-FDD en pleine déconfiture ? Quand je t’ai vu danser, chanter au milieu des Imbonerakure qui insultent un chef d’Etat voisin, (...)


Ils sont nombreux à désavouer l’artiste-heros de la nation burundaise, Ngabo léonce pour avoir rejoint les manifestations de Bujumbura qui désapprouvent son action consistant à rejoindre les manifestations en cours devant l’ambassade du Rwanda à Bujumbura.

Des twittes ef facebook :

Ô Ngabo, l’artiste de notre jeunesse, l’homme de Sagamba, qu’es-tu allé chercher dans ce CNDD-FDD en pleine déconfiture ? Quand je t’ai vu danser, chanter au milieu des Imbonerakure qui insultent un chef d’Etat voisin, j’avais du mal à croire mes yeux. Est-ce vraiment notre Ngabo national de « Gahugu kanje » ? Est-ce toi vraiment le Ngabo de l’inégalable « Simon yananiye » ? Ngabo notre colombe au milieu des corbeaux haineux ? Ngabo du FESTICAB ?

L’homme, l’artiste que naïvement on pensait au dessus de la mêlée… Ô Ngabo que nous fais-tu ? Tu n’as pas faim, tu as es adoré par tous, les Burundais, les Rwandais, tous. Qu’avais-tu à te mêler à cette meute haineuse ? Tu as écrit un bon film, « Gito », tu veux finir uri gito ? Je pleure mon Ngabo. Combien t’ont-ils promis pour descendre si bas, mon frère ? Ngabo, jusqu’ici, je pensais que tu étais de ces hommes qui traversent le temps et les haines comme tes chansons.

Je pensais que tu volais haut que le CNDD-FDD, l’UPRONA, le MSD, le FNL et autres, Je pensais que tu étais haut, au dessus des Imbonerakure, des partis, des ethnies. Tu as ruiné tout ton capital sympathie en un jour. Désormais je ne saurais plus écouter (si j’y arrive !) une de tes chansons sans penser que tu flirtes avec le diable, des gens qui tuent, qui volent, qui ruinent les espoirs de tout un peuple. La corruption des meilleurs est la plus tragique. Tu étais un des meilleurs NGabo.

Sagamba mu Mbonerakure. Adieu , Ngabo, on t’aimait bien, mais on ne savait pas que tu allais finir « Gito ».


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