Urgent

Le Nigeria rejette la proposition de Boko Haram

Redigé par Jeuneafrique
Le 13 mai 2014 à 09:20

Le Nigeria ne compte pas échanger des prisonniers de Boko Haram contre les quelque 200 lycéennes prises en otage par la secte islamiste le 14 avril, a affirmé lundi le ministre nigérian de l’Intérieur.
Les autorités nigérianes n’ont pas tardé à répondre aux dernières exigences de Boko Haram. Abba Moro, le ministre de l’Intérieur, a exclu, lundi 12 mai, d’échanger des prisonniers de la secte contre les quelques 200 lycéennes prises en otage.
"Ce n’est pas à Boko Haram et aux insurgés de poser leurs (...)

Le Nigeria ne compte pas échanger des prisonniers de Boko Haram contre les quelque 200 lycéennes prises en otage par la secte islamiste le 14 avril, a affirmé lundi le ministre nigérian de l’Intérieur.

Les autorités nigérianes n’ont pas tardé à répondre aux dernières exigences de Boko Haram. Abba Moro, le ministre de l’Intérieur, a exclu, lundi 12 mai, d’échanger des prisonniers de la secte contre les quelques 200 lycéennes prises en otage.

"Ce n’est pas à Boko Haram et aux insurgés de poser leurs conditions et il n’est pas question d’échanger une personne contre une autre ", a-t-il déclaré. À la question de savoir s’il rejetait une telle condition, Abba Moro a répondu "bien sûr".

Dans une vidéo diffusée lundi, Shekau prétend montrer 130 des 276 jeunes filles enlevées de leur lycée à Chibok, une ville reculée de l’État de Borno (Nord-Est), le 14 avril. "Nous ne libérerons (les filles) qu’après la libération de nos frères", a-t-il affirmé dans cette vidéo.

Le chef islamiste a soutenu qu’une partie des adolescentes ont été converties du christianisme à l’Islam en captivité.

Les jeunes filles revêtues de longs voiles noirs et gris laissant seulement leurs visages découverts. Trois d’entre elles sont interrogées : deux disent qu’elles étaient chrétiennes et se sont converties à l’islam, alors que la troisième déclare qu’elle était déjà musulmane.

L’une des filles affirme, le regard fuyant et visiblement sous la contrainte, qu’elles ne sont pas maltraitées.

Des experts américains "examinent à la loupe" cette vidéo, a indiqué lundi la diplomatie américaine. Les États-Unis "exploiteront chaque indice pour voir comment nous pouvons retrouver ces filles", a déclaré la porte-parole du département d’État, Jennifer Psaki.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité