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Le soutien d’Hillary Clinton à la guerre en Irak n’était pas un hasard

Redigé par Medea Benjamin
Le 19 juin 2016 à 01:21

Hillary Clinton a dirigé à droite de l’administration Obama dans toutes les questions majeures de politique étrangère – et elle a laissé une trace de dévastation dans son sillage.
En mars 2003, juste avant l’invasion US de l’Irak, plus ou moins 100 femmes CODEPINK habillées de jupons roses serpentaient dans et hors des bureaux du Congrès revendiquant de rencontrer des représentants. On donnait aux représentants qui juraient s’opposer à partir en guerre contre l’Irak, des accolades et des badges roses (...)

Hillary Clinton a dirigé à droite de l’administration Obama dans toutes les questions majeures de politique étrangère – et elle a laissé une trace de dévastation dans son sillage.

En mars 2003, juste avant l’invasion US de l’Irak, plus ou moins 100 femmes CODEPINK habillées de jupons roses serpentaient dans et hors des bureaux du Congrès revendiquant de rencontrer des représentants. On donnait aux représentants qui juraient s’opposer à partir en guerre contre l’Irak, des accolades et des badges roses de courage ; à ceux qui s’acharnaient à entraîner les Etats-Unis dans la guerre, on donnait des jupons roses où étaient inscrits les mots « VOUS ETES MIS A LA PORTE ».

Quand nous sommes arrivées dans le bureau de Hillary Clinton, nous nous sommes assises et avons refusé de quitter avant d’avoir une rencontre avec la sénatrice de New York. Clinton est apparue une heure plus tard. « J’aime les tulipes roses à cette époque de l’année, elles rappellent en quelque sorte qu’il pourrait y avoir le printemps, » a-t-elle commencé, regardant les rangées de femmes en rose. « Eh bien, vous toutes, vous ressemblez à un grand bouquet de tulipes ! »
C’est devenu encore plus inconfortable après cela.

Défendant la guerre d’Irak

Comme je venais de revenir d’Irak, j’ai relayé que les inspecteurs des armes à Bagdad nous avaient dit qu’il n’y avait pas de danger d’armes de destruction massive et les femmes irakiennes que nous avions rencontré étaient terrifiées par une guerre imminente et désespéraient de pouvoir la stopper.

« J’admire votre volonté de parler en faveur des femmes et des enfants d’Irak, » a répliqué Clinton, mais il y a un moyen très facile de ne faire de mal à personne et pour Saddam Hussein c’est de désarmer et je ne crois absolument pas qu’il le fera. »

Nous pensions que le moyen le plus facile pour empêcher de faire du mal aux femmes et aux enfants et d’autres choses vivantes en Irak était d’arrêter une guerre d’agression, une guerre sur des armes de destruction massive que des inspecteurs de l’ONU sur le terrain n’arrivaient pas à trouver – qui, d’ailleurs n’ont jamais été trouvées, parce qu’elles n’existaient pas. Clinton, cependant était inébranlable dans son engagement pour la guerre. Elle a dit que ‘était de notre responsabilité de désarmer Saddam Hussein, et elle a même défendu l’unilatéralisme de George W. Bush, citant l’intervention de cavalier seul de son mari au Kosovo.

Dégoûtée, la cofondatrice de CODEPINK Jodie Evans à déchiré son jupon rose et l’a tendu à Clinton, disant que son soutien à l’invasion de Bush conduirait à la mort de beaucoup d’innocents. Faisant la fausse connexion entre les attaques du 11 septembre 2001et Saddam Hussein, Clinton furieuse est sortie en disant, « Je suis la sénatrice de New York, je ne mettrai jamais mes gens dans un risque d’insécurité. »

Mais c’est précisément ce qu’elle a fait, en soutenant la guerre d’Irak et en saignant notre nation de plus d’un trillion de dollars. Cet argent aurait pu être utilisé pour soutenir les femmes et les enfants ici à domicile. Il aurait pu être dérouté vers les programmes sociaux qui ont été systématiquement diminués pendant les dernières décennies de la propre carrière politique de Clinton. Sans parler que la guerre a finalement étouffé la vie de milliers de soldats US – pour une cause absolument pas juste.

Intervenant en Libye, déferlant en Afghanistan
Si Clinton a soutenu la guerre d’Irak parce qu’elle pensait que ce serait politiquement opportun, elle en était venue à regretter sa position quand la guerre a mal tourné et que le sénateur Barack Obama a surgi comme le candidat opposé à cette guerre pendant la campagne présidentielle de 2008.

Mais Clinton n’a pas appris la leçon principale d’Irak – de chercher des moyens non violents pour résoudre des conflits. En effet, quand le Printemps arabe a surgi en Libye en 2010, Clinton était l’avocate de l’administration Obama la plus énergique pour renverser Muammar Khadafi.

Elle a même dépassé Robert Gates, le Secrétaire de la Défense qu’avait désigné George W. Bush, qui était moins qu’enthousiaste à partir en guerre. Gates était peu disposé à être embourbé dans un autre pays arabe, insistant que les intérêts vitaux des US n’étaient pas en jeu. Mais Clinton, néanmoins, a favorisé l’intervention.

Quand des rebelles libyens ont pratiqué l’exécution extrajudiciaire de l’ancien dictateur de leur pays, la réponse de Clinton a été sociopathique : « Nous sommes venu, nous avons vu, il est mort, » elle a ri. Cela a envoyé un message que les Etats-Unis regarderaient ailleurs pour les crimes commis par leurs alliés contre des ennemis officiels.

Dans une séquence bizarre de justice frustre, les graves ennuis politiques dont Clinton a souffert au sujet de l’attaque de septembre 2012 contre un avant poste diplomatique US à Bengazi qui a tué quatre Américains ne se seraient peut-être jamais produits si Clinton n’avait pas soutenu l’intervention US dans la guerre civile de Libye. Alors que les Républicains se sont concentrés avec acharnement sur les morts terribles de diplomates US, le désastre plus important est le chaos qui s’en est suivi qui a laissé la Libye sans gouvernant fonctionnant, dépassé par des seigneurs de la guerre querelleurs et des militants extrémistes.

En 2015, la souffrance de réfugiés désespérés qui ont fui les troubles civils – dont beaucoup ont été noyés dans le mer Méditerranée – est une conséquence directe de cette opération désastreuse.
La Libye faisait partie d’un système pour Clinton.

Pour l’Afghanistan, elle a plaidé pour une répétition de la ruée contre l’Irak. Quand le commandant en chef US à Kaboul, le Stanley McChrystal, a demandé à Obama 40.000 soldats en plus pour combattre les Talibans à la mi-2009, plusieurs autorités au sommet ont fait objection, – y compris le Vice-président Joe Biden - insistant que le public avait perdu patience avec un conflit qui traînait déjà depuis trop longtemps.

Mais Clinton a soutenu McChrystal et crispée, favorisait même plus de troupes d’assaut que le Secrétaire de la Défense Gates ne l’avait fait. Finalement, Obama a envoyé 30.000 soldats américains en Afghanistan.

Le Département d’état de Clinton a aussi procuré une couverture pour l’expansion des guerres de drones au Pakistan et au Yémen qui n’étaient pas si furtives. Le conseiller judiciaire au sommet de Clinton, Harold Koh, a exploité sa réputation pré-gouvernementale comme un avocat pour les droits humains, pour déclarer dans un discours en 2010, que le gouvernement avait le droit non seulement de détenir des gens sans aucune accusation à Guantanamo Bay, mais aussi de les tuer avec des appareils aériens sans équipage, partout dans le monde.

Escalade en Syrie

Quand on en est arrivé à la Syrie, la diplomate au sommet d’Obama était forcément partisane d’une intervention militaire dans la guerre civile de ce pays.
Quand Obama a menacé de frappes aériennes en 2013 pour punir le régime d’Assad d’utiliser des armes chimiques, par exemple, Clinton l’a publiquement soutenu, ignorant les sondages qui montraient que plus de 70% des Américains étaient opposés à une action militaire.

Elle a décrit l’attaque planifiée en Syrie comme une « frappe limitée pour faire respecter une norme mondiale cruciale, » alors qu’une des normes mondiales la plus claire de la Charte de l’ONU est qu’un pays ne devait pas attaquer un autre pays excepté en autodéfense. Clinton a plaidé pour armer les rebelles syriens bien avant que l’administration Obama se soit mise d’accord pour le faire.

En 2012, elle s’est alliée au Directeur de la CIA David Petraeus pour promouvoir une armée par procuration équipée et entraînée par les US, en Syrie. Comme général de l’armée US, Petraeus avait dépensé d’énormes quantités d’argent pour entraîner des soldats irakiens et afghans sans grand succès, mais cela ne l’a pas dissuadé, ni Clinton, de chercher un projet similaire en Syrie pour un soutien US plus direct et agressif pour les rebelles, un plan soutenu par des Républicains importants comme John John McCain et Lindsey Graham.

Mais peu de gens à la Maison Blanche étaient d’accord, argumentant qu’il serait difficile de s’approprier des anciens combattants et assurer que les armes ne tombent pas dans les mains d’extrémistes.

Clinton a été désappointée quand Obama a rejeté la proposition, mais un plan similaire pour les US de « contrôler et d’entraîner des rebelles modérés » pour un prix de départ de $500 millions a été approuvé plus tard. Certains des rebelles entraînés ont été rapidement écrasés et capturés ; d’autres plus concernés à écarter Assad que de combattre l’Etat islamique en Irak et en Syrie (ISIS) sont passés à al-Qaeda- affilié au front al-Nusra.

En septembre 2015, le chef du Commandement central US, le Général Lloyd Austin a raconté au Comité des services armés du Sénat, incrédule, que l’effort de $500 millions pour entraîner des forces syriennes avait eu comme résultat un simple quatre ou cinq combattants, luttant activement contre l’ISIS. Sans se laisser décourager, Clinton a dit que commandant en chef, elle augmenterait dramatiquement le programme.

En octobre 2015, Clinton a rompu avec la Maison Blanche d’Obama sur la Syrie, en appelant à la création d’une zone de non-vol « pour essayer de stopper le carnage sur le terrain et du ciel, d’essayer de fournir un moyen de faire le point sur ce qui se passe, d’essayer d’endiguer le flot de réfugiés, » a-t-elle dit dans une interview TV, en partant en campagne.

Alors que la Maison Blanche d’Obama avait approuvé les frappes aériennes contre l’ISIS, il avait résisté contre la création d’une zone de non-vol pour la raison que son application effective pour empêcher des avions d’Assad de voler demanderait de grands montants des ressources US et pourrait pousser encore plus l’armée dans un conflit imprévisible.

La position de Clinton est en conflit non seulement avec le Président Obama mais aussi avec la position de Bernie Sanders, son principal rival pour la nomination présidentielle démocrate. Sanders a mis en garde qu’une zone de non vol US unilatérale en Syrie, pourrait nous « impliquer plus profondément dans cette horrible guerre civile et nous entraîner à une implication sans fin des US dans cette région. » rendant une situation complexe et dangereuse en Syrie potentiellement encore pire.

Hostile à l’Iran
Clinton a soutenu l’accord nucléaire du président Obama avec l’Iran, mais même cette position s’est accompagnée d’un lourd chargement de bagages belliqueux.
En avril 2008, Clinton avait averti que les US pouvaient « totalement anéantir » l’Iran en représailles à une attaque nucléaire contre Israël – incitant Obama à mettre en garde contre « un langage qui rappelait George Bush. »

En 2009, comme Secrétaire d’Etat, elle était catégorique que les US conservent l’option d’attaquer l’Iran à partir d’allégations non prouvées qu’il cherchait des armes nucléaires qu’Israël a déjà. Elle s’est opposée à une discussion sur une politique de « freinage » qui serait une alternative à une action militaire si les négociations avec l’Iran échouaient.

Même après que l’accord soit scellé, elle a utilisé un ton brutal : « Je ne crois pas que l’Iran soit notre partenaire dans cet accord. » a insisté Clinton. « L’Iran est l’objet de cet accord, » ajoutant qu’elle n’hésiterait pas à entreprendre une action militaire si l’Iran tentait d’obtenir l’arme nucléaire.

« Nous devons nous attendre à ce que l’Iran voudra tester le prochain président. Ils voudront voir jusqu’où ils peuvent tordre les règles, » a-t-elle dit dans un discours en septembre 2015 à l’Institut Brookings. « Cela ne marchera pas si je suis à la Maison Blanche. »

Pour renforcer sa solide position, Clinton a suggéré de déployer des forces US supplémentaires dans la région du Golfe persique et a recommandé que le Congrès ferme tous les trous dans les sanctions existantes pour punir l’Iran pour tous les cas actuels ou futurs de violations des droits humains et de soutien de la terreur. Il est vrai que l’accord nucléaire de l’Iran a permis de nouvelles sanctions possibles sans relation avec le programme nucléaire de l’Iran, mais il requière aussi que les parties évitent une action « incohérente avec la lettre, l’esprit et le but » de l’accord. L’appel de Clinton à de nouvelles sanctions viole le but de l’accord.

Habilitant Netanyahou
Entre-temps, Clinton s’est positionnée elle-même comme plus « pro-Israël » que le Président Obama. Elle jure de rapprocher davantage les deux nations, promettant d’inviter le Premier ministre israélien de droite Benjamin Netanyahou à visiter la Maison Blanche, dans le premier mois de son entrée en fonction. Elle s’est distancée de la querelle d’Obama avec Netanyahou sur les efforts du Premier ministre à faire dérailler l’accord nucléaire de l’Iran et sur ses commentaires s’opposant à la création d’un état palestinien.

Se référant à la politique d’Obama envers Netanyahou, Clinton a dit qu’un « amour aussi résistant » est contre-productif parce qu’il invite d’autres pays à délégitimer Israël. Clinton a promis au peuple d’Israël que si elle était présidente, « vous n’aurez jamais à vous demander si nous sommes avec vous. Les Etats-Unis seront toujours avec vous. » Clinton a aussi exprimé son opposition à une campagne palestinienne non violente dirigée contre le gouvernement israélien appelée BDS – signifiant Boycott, Désinvestissement, Sanctions.

Dans une lettre à son donateur méga, pro-Israël fervent ? Haim Saban, elle a dit que le BDS cherche à punir Israël et demandait le conseil de Saban sur « comment des dirigeants et des communautés en Amérique peuvent travailler ensemble pour contrer le BDS. »

Opportunités manquées
Comme Secrétaire d’état, Clinton a raté opportunité sur opportunité pour apparaître comme la diplomate au sommet de la nation.
En juillet 2010, elle a visité la Zone démilitarisée coréenne avec le Secrétaire d’état de la Défense, Robert Gates, pour commémorer le 60e anniversaire du début de la guerre coréenne. Se trouvant sur le site de la frontière la plus militarisée du monde à un moment de grande tension entre la Corée du Nord et du Sud, elle aurait pu reconnaître publiquement que l’armistice de 1953 qui a mis fin aux combats dans la péninsule coréenne, était supposé être suivi quelques mois plus tard par un véritable traité de paix mais ne l’a jamais été. Clinton aurait pu profiter de cette occasion pour appeler à un traité de paix et à un processus de réconciliation entre les deux Corées.

Au lieu de cela, elle a caractérisé la présence de l’armée US pendant des décennies comme un grand succès – une déclaration difficile à concilier avec 60 ans d’hostilités continues.

Clinton a aussi échoué misérablement dans ses tentatives pour un « rerégler » la relation US avec la Russie. Depuis qu’elle a quitté sa fonction, elle a critiqué l’administration Obama pour ne pas faire davantage pour contenir la présence russe en Ukraine depuis l’annexion de la Crimée en 2014. Elle se place elle-même dans « la catégorie des gens qui voulaient faire plus en réaction à l’annexion de la Crimée, » insistant que l’objectif du gouvernement russe est de « contrecarrer, de confronter, de miner le pouvoir américain où et quand il le peut. »

Ce n’est qu’après que Clinton ait démissionné comme secrétaire d’état et remplacée par John Kerry, que le Département d’état s’est éloigné d’être simplement un appendice du Pentagone et être un département qui cherchait vraiment des solutions créatives, diplomatiques à des conflits qui semblaient insolubles. Les deux signatures du Président Obama sur des réalisations en politique étrangère – l’accord avec l’Iran et l’ouverture révolutionnaire avec Cuba – ont eu lieu après le départ de Clinton. Ces gains historiques servent à éclairer la trace de circuit misérable dans la fonction.

Sfsdfsdf
Quand Clinton a annoncé sa seconde campagne pour la présidence, elle a déclaré qu’elle entrait dans la lutte pour être la championne des « Américains de tous les jours ».
Comme avocate et comme diplomate, cependant, Clinton a longtemps été la championne des campagnes militaires qui ont tué des quantités de gens « de tous les jours » à l’étranger. Comme commandante en chef, il n’y a aucune raison de croire qu’elle sera moins un faucon de guerre qu’elle l’était quand, comme sénatrice qui a soutenu la guerre de George W. Bush contre l’Irak, ou la Secrétaire d’état qui a encouragé Obama à intensifier la guerre en Afghanistan.

Clinton pourrait bien avoir été l’avocate de l’administration la plus virulente pour l’action militaire. Dans au moins trois questions cruciales – l’Afghanistan, la Libye et le raid de Bin Laden – elle a adopté une position plus agressive que le Secrétaire de la Défense, Gates, un Républicain, engagé par Bush.

Pas étonnant que Clinton ait gagné le soutien de beaucoup d’experts qui continuellement font campagne en faveur de la guerre. « Je me sens à l’aise avec elle sur la politique étrangère » a dit au New York Times, Robert Kagan, un cofondateur du Projet pour un nouveau siècle américain, » conservateur.

« Si elle poursuit une politique que nous pensons qu’elle poursuivra » a-t-il dit, « c’est quelque chose qui pourrait être appelé neocon, mais clairement ses supporters ne vont pas l’appeler comme cela, ils vont l’appeler autrement. »

Appelons le pour ce que elle est : plus de politique interventionniste qui a détruit l’Irak, déstabilisé la Libye, comblé le Yémen de bombes à fragmentation et de drones, et légitimé des régimes répressifs depuis Israël jusqu’au Honduras.

Une présidence de Clinton détruirait symboliquement le plafond de verre pour les femmes aux Etats-Unis, mais elle briserait peu probablement le complexe militaro-industriel qui a maintenu notre nation dans un état de guerre perpétuel – tuant des gens dans le monde, dont pleins de femmes et d’enfants.

By Medea Benjamin
Mars 09, 2016 "Information Clearing House" - "FPIF" –
Cet essai paraît dans False Choices : The Faux Feminism of Hillary Clinton ,(De faux choix : le faux féminisme d’Hillary Clinton) à paraître le 14 juin. Medea Benjamin est la co-fondatrice, du groupe de paix COODEPINK et de l’organisation de droits humains Global Exchange. Elle est l’auteure de huit livres, y compris un sur l’Arabie saoudite qui sortira dans quelques mois.


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