Elle a fait cette conférence de presse en marge des travaux de l’AUB (Union Africaine des Radiodiffusions) qui se tient actuellement à Kigali.

Elle a tenu à clarifier la question de la mauvaise cohabitation entre les deux voisins, son pays le Rwanda et l’Uganda.

"Actuellement il se déroule un dialogue pour apaiser la tension entre les deux pays dans l’intérêt des citoyens des deux pays", a-t-elle déclaré après avoir décrit comment certains citoyens rwandais en voyage d’affaires ou résidant en Uganda ont été malmenés, les uns harcelés, d’autres torturés et subissant des sévices dans des lieux de détention secrets.

"Pourtant nous traitons des citoyens ugandais résidant ou en voyage au Rwanda comme des frères qu’ils sont réellement. Nous faisons tout pour qu’ils passent un séjour agréable et tranquille dans notre pays", a-t-elle ajouté montrant que depuis que les Présidents Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni (Uganda) se sont rencontrés à Addis Abbeba, le climat est à la détente et le dialogue engagé pour des stratégies à asseoir pour un retour durable à la normale.

La ministre rwandaise des affaires étrangères a éludé toutes les questions suggestives pouvant ramener des incompréhensions malheureuses entre les deux pays. Ainsi à la question du journaliste voulant que la ministre confirme si la détérioration des relations entre les deux pays a causé l’arrêt des projets économiques comme la construction du tronçon Kampala-Kigali du Chemin de fer reliant les deux pays au port de Mombasa ou encore l’éviction du Gén. Kale Kayihura au poste de Chef de la Police Ugandaise pour ses relations privilégiées avec le Rwanda.

"Dans notre éthique politique, il est interdit d’entrer dans la cuisine politique interne d’un autre pays", s’est-elle ainsi sportivement sortie de l’inconfortable piste dans laquelle l’amenait le journaliste.