Obama exclut de s’excuser d’avoir libéré le sergent Bergdahl

Redigé par 7sur7
Le 6 juin 2014 à 12:13

Barack Obama a campé jeudi sur sa position et refusé de s’"excuser" face au feu croisé des républicains et de certains démocrates qui dénoncent sa décision d’échanger cinq cadres talibans contre le sergent Bowe Bergdahl en Afghanistan.
L’affaire prend de plus en plus l’aspect d’une offensive politique contre le président, accusé d’avoir violé la loi en ne prévenant pas le Congrès de la libération de ces détenus de Guantanamo, d’avoir négocié avec des militants extrémistes et ainsi encouragé de futures prises (...)

Barack Obama a campé jeudi sur sa position et refusé de s’"excuser" face au feu croisé des républicains et de certains démocrates qui dénoncent sa décision d’échanger cinq cadres talibans contre le sergent Bowe Bergdahl en Afghanistan.

L’affaire prend de plus en plus l’aspect d’une offensive politique contre le président, accusé d’avoir violé la loi en ne prévenant pas le Congrès de la libération de ces détenus de Guantanamo, d’avoir négocié avec des militants extrémistes et ainsi encouragé de futures prises d’otages. Pour ne rien arranger, les conditions de la capture de Bowe Bergdahl en 2009 restent floues et certains militaires de son unité se sont épanchés dans la presse, par le biais d’une agence de communication proche des républicains, l’accusant ouvertement d’avoir déserté.

Face au tollé, le président est resté droit dans ses bottes. "Nous avions un prisonnier de guerre dont la santé se détériorait, nous étions très inquiets, nous avons vu une opportunité et nous l’avons saisie", a-t-il lancé depuis Bruxelles, où il participait à une réunion du G7. "Je ne vais pas m’excuser pour cela", a-t-il ajouté, soulignant n’être "jamais surpris par les controverses qui agitent Washington". Sur la défensive, son administration a pourtant dû monter au front et envoyer les numéros deux du Conseil de sécurité nationale, du Pentagone et de l’état-major interarmées devant les sénateurs pour justifier l’échange lors d’une audition à huis clos.


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