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Opposition : faussetés médiatisées ; faiblesse et infantilisme politique caractérisés

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 10 février 2015 à 03:48

L’opposition politique de la diaspora rwandaise brandit l’idéologie du double génocide au Rwanda. Elle va plus loin pour avancer que ce sont les tutsi qui ont génocidé les hutu.
Et cela est repris par des média internationaux intéressés comme cette France 2 de la semaine dernière qui, se faisant aider de photos prises en 1996 lors du retour massif de millions de Rwandais qui s’étaient réfugiés de force en 1994 et tenus en otages par la horde des Interahamwe qui avaient sérieusement génocidé plus d’un (...)


L’opposition politique de la diaspora rwandaise brandit l’idéologie du double génocide au Rwanda. Elle va plus loin pour avancer que ce sont les tutsi qui ont génocidé les hutu.

Et cela est repris par des média internationaux intéressés comme cette France 2 de la semaine dernière qui, se faisant aider de photos prises en 1996 lors du retour massif de millions de Rwandais qui s’étaient réfugiés de force en 1994 et tenus en otages par la horde des Interahamwe qui avaient sérieusement génocidé plus d’un million de Tutsi du Rwanda entre avril et juin 1994.

L’opposition ethnocentriste hutu veut construire son système idéologique autour de cette transposition des crimes contre l’humanité commis au Rwanda entre 1959 et 1994. Les hommes qui brandissent cette idéologie sont des intellectuels tout faits. Cependant ils veulent se dédouaner d’un crime qu’ils ont longtemps porté en eux, sur les bancs de l’école et de l’université : celui de porter une grande quantité de haine viscérale contre le Tutsi.

Cette haine les a peuplés en tant qu’étudiants puis en tant que fonctionnaires de l’Etat. Ici, c’est le revers de la médaille. L’enseignement élitiste s’accompagnait d’une tendance à l’occupation de postes très prestigieux de la structure étatique tout en jouant sur l’exclusion de l’autre. Et le Tutsi, à travers cette idéologie ethnocentriste, était un paria tout trouvé pour cette circonstance.

La guerre de libération conduite par le FPR vite qualifié de Tutsi trouvera les différentes strates sociales dans cette logique idéologique exclusionniste. La réaction des intellectuels hutus d’alors, ceux-là qui attendaient des promotions et ascension sociale, les ambitieux en herbe qui faisaient leurs débuts universitaires… tout le monde doit avoir compris que le ciel tombait sur la terre rwandaise. Pensaient-ils que les rôles allaient être inversés ? Le pensent-ils toujours ?

Négationnistes et mélancoliques des anciens régimes républicains rwandais

Tenez ! Réagissant sur le Forum DHR de ce 8 février 2015, un certain Noël Twagiramungu entonne :

"Il y a eu un génocide des tutsis exécuté par la main ou l’épée d’autrui (hutus qualifiés d’ennemis régionaux et obstacles majeurs à la poursuite d’une seule et unique guerre régionale par procuration, divisée en plusieurs chapitres et présentant toutes les apparences d’une guerre de prime abord interne à chaque pays cible). Il y a eu un génocide des hutus exécuté par sa propre main (c’est-à-dire Kagame qui est planificateur des deux génocides apparents mais en réalité un seul et unique génocide des rwandais de l’intérieur francophones, divisé en deux exécutions dans l’espace et le temps)."

Suivez le cheminement de la pensée de cet intellectuel prostré dans la haine ethnique au point de rejeter son identité et la quantité de crimes contre l’humanité qu’il a commis sur l’autre, et vous arriverez à une seule conclusion selon laquelle ces intellectuels de la diaspora rwandaise ont la nostalgie du pouvoir. Les valeurs humanistes qu’ils ont troquées contre le sang des Tutsi leurs frères de même collines répandu a vite fait de leur empoisonner la conscience au point d’en être fou.

« Il est avéré que certains rwandais ressassent des faussetés et des monstruosités pour entretenir la confusion autour d’un sujet universel, entendez ici le génocide perpétré en 1994 contre les Tutsi du Rwanda par les Hutu du Rwanda (pas tous ces Hutu nous le savons) ;

Tout organisme qui bâtît son projet de société et ou son programme politique sur une machination connue sous le sobriquet de génocide commis aussi sur d’autres rwandais (les Bahutu du Rwanda), ne pourra jamais faire avaler son imaginaire tragique événement à personne d’autre qu’à lui même.

Ainsi ce genre d’organisme est incapable de vendre ce projet de société ourdi sur un "fameux" imaginaire génocide contre les Hutu, ni aux rwandais, ni à la communauté internationale, laquelle est partie prenante aux projets de société rwandais et codirige, en partenariat avec les rwandais, les destinées de notre pays et notre peuple », lui retorque sur le même site interactif Tatien Ndolimana Miheto montrant que jamais une véritable opposition politique ne peut marcher sur des sentiments criminels et un mensonge cru, qu’elle est appelée à vite disparaître autant qu’elle sera née.

Cet intellectuel rwandais donne une leçon de sagesse humaine.

Selon lui, « Les rwandais du 21ème siècle se doivent de se surpasser, d’assumer leur histoire, d’avoir la force de lire et comprendre les pages de leur histoire et surtout celles de leur destin (avenir) et de collaborer tous et toutes à la vrai révolution nationale, à la vrai construction nationale, à savoir le programme "Ndi Umunyarwanda", une bâtisse de longue haleine pour la naissance d’un rwandais nouveau, rwandais d’abord et secondairement Tutsi, Hutu et Twa ».

Le monsieur apporte sa pierre à la fondation d’une lutte démocratique rationnelle au Rwanda. Pourtant, il n’est pas sûr qu’il parviendra à déboucher certaines oreilles très atteintes de surdité politique. L’opposition de la diaspora rwandaise étant européocentrée, les bailleurs de fonds de ces formations politiques de la diaspora leur recommandent cette idéologie ethnocentrée au moment où eux, blancs, hommes supérieurs, jouent sur la fibre idéologique promouvant un développement durable tout en écartant de l’arène politique des Le Pen qui déconstruisent leur chère Europe avec leur haine raciale.

Ndolimana défend les intellectuels de la diaspora rwandaise d’être des fanatiques au service du mal. Il trouve que tout est pour le mieux chez eux. Il leur demande de tourner le dos contre ces sponsors pour refaire face aux réalités historiques de leur pays avec un esprit positif :

« Je suis quant à moi de ceux qui se préoccupent du long et du très long terme autant que du court et du moyen terme, raison pour laquelle je donne des conseils gratuits à ceux qui s’égarent et se noient dans le mensonge qui les obnubile alors que la main leur est tendu pour s’approprier à leur tour, le "Ndi Umunyarwanda", et ce à condition de porter des lunettes qui leur permettent d’avoir une même lecture que les dirigeants actuels du Rwanda, de l’histoire tragique de notre pays, étant entendu que cette histoire est véritablement la même et devrait donc être lue de la même façon par tous les rwandais et tous les autres peuples du monde entier ».

Pourvu qu’il ne prêche pas dans le désert.


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