Que retenir du discours de Kagame au 25ème anniversaire de la libération ?

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 5 juillet 2019 à 04:13

Ce jeudi, 4 juillet 2019, le Rwanda fête le 25ème anniversaire de sa Libération ; histoire de montrer que ce pays, dans la logique du FPR, n’a connu qu’une révolution assistée en 1962 qui a mené aux pogroms des Tutsi et à l’exil forcé de tous les citoyens rwandais qui se réclamaient du parti monarchique d’alors, unioniste par excellence, l’UNAR (Union Nationale des Rwandais). Un discours apaisé a été prononcé par le Président Paul Kagame ce jour du 4 juillet avec un accent particulier mis sur le fait que les progrès réalisés à ce jour, 25 ans durant, jour pour jour, seront protégés contre vents et marées.

Kagame a insisté sur le fait que tout sera mis en oeuvre pour créer des conditions suffisantes de stabilité du Régime et de tranquillité des citoyens rwandais pour qu’ils se surpassent dans la recherche et création de plus de richesses sociales.

"A l’heure actuel, le principal défi auquel nous sommes confronté est la mise sur pied de stratégies permettant une stabilité sociale dans le temps et sur l’espace du territoire rwandais", a dit le Président. Il a utilisé des termes à peine voilés pour évoquer les relations dfficiles avec son voisin de l’Est, l’Uganda, qui fait tout pour créer des conditions de rébellion de mouvements armés rwandais des FDLR/Forces Démocratiques de Libération du Rwanda et du RNC/Rwanda National Congress pour déstabiliser le Rwanda.

Pourtant, au vu des prestations de l’armée de Réserve des RDF (Forces de Défense Rwandaises) qui, en partenariat avec le Gouvernement rwandais qui passent par la construction des infrastructures variées (Habitations décentes, ponts et chaussées reliant des espaces et agglomérations agricoles du pays, terrasses radicales dans le pays des mille collines...) participent à une sorte d’évolution des mentalités populaires conservatrices et, de ce fait, amènent des changements dans la conscience sociale rwandaise tant souhaitée.

Kagame a justifié l’importance de la lutte de luibération entreprise en 1990 et a payé la mémoire de valeureux combattants qui ont perdu la vie pour libérer ce pays. "Nous disons merci pour les combattants de la première heure qui sont encore en vie", a-t-il dit en passant, une façon de les inviter à continuer l’oeuvre qu’ils ont commencée.

Mais sa détermination n’a pas d’égale pour ce qui est des idéaux nobles qui l’ont amené à entreprendre ce projet de libération.
Est-ce une façon de dire que l’heure n’est pas encore au partage des dividendes de ce projet ? La lutte est-elle encore entière ?

« Ce combat était nécessaire et même inévitable. S’il y aura toujours un besoin de plus de combat, nous serons là », a-t-il déclaré.

Des spectateurs rwandais venus nombreux dans les petites heures de la matinée, écouter le discours du Chef de l'Etat leur garantissant au moins un siècle de paix, de sécurité et de stabilité [pour qum'ils puissent vaquer tranquillement à leurs activités de créativité, d'émulation dans la production de plus en plus grande, consistante et qualitative.

« Pendant des décennies et des décennies, les Rwandais ont été traités comme des objets, (des parias), pouvant être utilisés par n’importe quel politicien véreux et cupide, en particulier les plus puissants. Ce ne sera plus le cas », a décidé Paul Kagame ayant entière confiance en ses anciens compagnons de guérilla et en ses compatriotes.

Pour arriver à construire une société de valeureux Rwandais, ce qui passe par l’intégrité, leur bravoure et ardeur au travail, il faudra au Brave parmi les Braves, le Président Paul, d’initier un immense dialogue social dans les quartiers urbains et collines rwandaises où les langues devront se délier dans une sorte de droit d’expression responsable.

Kagame, commandant en chef, passe en revue les troupes, garant de la sécurité et stabilité du régime rwandais, massées au stade Amahoro en ce 4 juillet 2019

Cela est possible surtout que le pays est devenu un énorme chantier éducationnel de connaissances théoriques et pratiques/savoir-faire à la portée de chaque citoyen rwandais. Il faudra que le Brave parmi les Braves décrète les loisirs hautement culturels (théâtre, cinéma, livre) accessibles à tous dans leurs communautés de base.


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