Un responsable du HCR au camp de réfugiés sud-soudanais d’Adjumani en Ouganda

Redigé par IGIHE
Le 31 août 2016 à 11:59

Ce lundi 29 août, le haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés Filippo Grandi était en déplacement dans le camp d’Adjumani, dans le nord de l’Ouganda. Le pays accueille en masse les populations qui fuient les combats au Soudan du Sud. Le centre d’accueil d’urgence prévu pour 2000 personnes en accueille aujourd’hui 7000. Filippo Grandi est venu visiter, féliciter et promouvoir le modèle ougandais, mais aussi lancer un appel aux fonds. Reportage.
C’est en grande pompe que Filippo Grandi était attendu à (...)

Ce lundi 29 août, le haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés Filippo Grandi était en déplacement dans le camp d’Adjumani, dans le nord de l’Ouganda. Le pays accueille en masse les populations qui fuient les combats au Soudan du Sud. Le centre d’accueil d’urgence prévu pour 2000 personnes en accueille aujourd’hui 7000. Filippo Grandi est venu visiter, féliciter et promouvoir le modèle ougandais, mais aussi lancer un appel aux fonds. Reportage.

C’est en grande pompe que Filippo Grandi était attendu à Adjumani. Filippo Grandi est allé à la rencontre des réfugiés sud-soudanais d’Adjumani. Et eux aussi s’étaient préparés à sa visite. C’est Agnès Andwa, représentante des réfugiés qui a présenté les besoins dans le camp.

« Un : l’eau. Deux : l’éducation. Trois : la santé, énumère-t-elle. Nous avons un problème de nourriture. Nous apprécions les provisions de nourriture pour la communauté des réfugiés afin de les maintenir en vie. Cependant, il y a le besoin d’améliorer la qualité et la quantité de nourriture. Désolé votre Excellence, nous les réfugiés avons le ventre vide. »

Manque de moyens

Très réceptif, Filippo Grandi s’est montré ouvert à ces demandes. Mais le haut-commissaire aux réfugiés a souligné la difficulté à lever des fonds.

« Nous demandons des ressources et nous le faisons à tous les niveaux, a-t-il déclaré au micro de RFI. Je crois qu’il y a eu des réductions dans les rations d’aliments. C’est une urgence humanitaire. Mais si ces ressources n’arrivent pas maintenant et que l’afflux de réfugiés continue bien sûr après, il y a le risque d’être obligé de réduire beaucoup de choses ou de faire moins parce qu’il n’y a pas assez de ressources. »

RFI


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