Soulignant devant le Conseil de sécurité les attaques en cours et les crises humanitaires dans des provinces clés, elle a noté que ces attaques contre les populations locales, les barrages routiers et le refus d’accès à l’aide humanitaire continuaient d’alimenter les souffrances dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
"A l’heure où je vous parle, plus de six millions de personnes sont toujours déplacées dans ces régions", a dit Mme Keïta, appelant à un soutien continu des opérations de secours qui sont sous-financées.
Abordant la question du retrait anticipé, mais non encore finalisé, des casques bleus basés en RDC, elle a exhorté le Conseil à fournir un retour d’information clair sur les recommandations du rapport d’août du secrétaire général concernant l’avenir de la MONUSCO qu’elle dirige.
Lors du débat général à l’Assemblée générale de l’ONU la semaine passée, le président de la RDC Félix Tshisekedi avait exhorté la MONUSCO à accélérer son retrait et à avancer sa date limite d’un an, de décembre 2024 à décembre 2023, selon Xinhua.
Un autre aspect profondément préoccupant de la crise est la prévalence des violences sexuelles. Mme Keïta a déclaré que plus de 10.000 survivants avaient demandé l’aide de sa mission dans les trois provinces en juin et juillet.
En raison du risque accru de ces violences dans les zones de déplacement, la MONUSCO a intensifié ses patrouilles, en collaboration avec l’armée congolaise. Poursuivre les mesures humanitaires et sécuritaires demeure essentiel, a-t-elle ajouté.

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