Cette activité a commencé en 2014 est conduite par un groupe d’experts de deux pays, le Rwanda et l’Uganda. Il est attendu la pose des 53 derniers bornes frontières ; une activité qui se déroulera en octobre prochain.

Le Ministre de la Coopération Internationale, Olivier Nduhungirehe, s’est confié au journal The New Time pour lui dire que cette pose de bornes frontières n’aura aucune conséquence sur la vie des paysans habitant le long de la frontière surtout que les bornes frontières qui sont posées remplacent "celles qui ont été abimées par les activités d’extraction des minerais par les locaux". Il faisait ainsi allusion qu’il ne va être procédé à aucune compensation pour une quelconque expropriation pour cause de ces travaux.

"Il y a un protocole d’accord entre les deux pays. Pour des habitants qui verront leur terre passer de l’autre côté de la ligne de démarcation, ils continueront à avoir accès à leur terre", a-t-il ajouté montrant que les experts de ces deux pays qui font ces démarcations le font sur base de technologie de précision dite GPS.

Il est dit que cette révision des lignes-frontières a été également faite avec le Burundi et la RDC voisins en accord avec la résolution de la Rencontre d’Addis Abbeba (Ethiopie) des Chefs d’Etat de l’Union Africaine en 2007.