S’exprimant lors d’une conférence de presse ce lundi 11 août, le chef de l’État américain a déploré l’état de saleté de certaines rues de Washington DC, affirmant que leur nettoyage ne devrait pas nécessiter un budget important.

« Et ce n’est pas cher. Pas cher du tout. Nous allons nettoyer les rues, nous allons nettoyer les trottoirs. Dans certains pays, chaque samedi, les habitants sortent pour nettoyer devant les magasins ou leurs maisons. Ils balaient devant chez eux », a-t-il déclaré.

Toutefois, Trump a reconnu que la capitale américaine n’était pas encore prête à instaurer une telle initiative, mais s’est dit convaincu qu’elle y parviendrait. « Nous n’en sommes pas encore là, mais il est possible que nous y arrivions. Je pense que c’est une bonne idée », a-t-il indiqué.

Pour illustrer son propos, le président a évoqué un conseil que lui donnait son père : « Mon fils, si tu vas dans un restaurant et que tu vois que la porte d’entrée est sale, n’y entre pas, car si la porte est sale, la cuisine l’est aussi. C’est la même chose pour la capitale : quand la capitale est sale, c’est tout le pays qui l’est, et cela ne nous honore pas. »

Au Rwanda, l’umuganda – terme kinyarwanda désignant une journée communautaire de travail – remonte à l’époque précoloniale. Aujourd’hui, il a lieu chaque dernier samedi du mois et mobilise les citoyens pour des actions de propreté, la construction de logements pour les plus démunis ou d’infrastructures publiques comme des écoles.

Donald Trump a exprimé son souhait de voir l’« umuganda », les travaux communautaires permanents, être organisés à Washington