Tandis que les qualités morales et éthiques lui permettent de maitriser certaines de ses pulsions et tendances incompatibles avec les valeurs humaines que peuvent être la prédation, l’agressivité ou le sectarisme.

Les qualités intellectuelles et analytiques adaptent l’homme à son environnement immédiat.

Et enfin ses qualités scientifiques lui permettent de connaitre le monde et de résoudre ses énigmes.

Cette incroyable prouesse, on la doit en grande partie à l’émergence des capacités cérébrales que sont la raison, le concept, la mémoire, la verbalisation, la conscience morale, l’aptitude à la volonté…

Et la société est venue ériger des interdits, des tabous et des lois afin de contenir cette tendance naturelle aux réactions primaires.

Et nous constatons le comportement d’autrui par l’expression de ses états d’âme. Nous n’en faisons pas d’hypothèses, nous les y voyons directement.

Car le comportement c’est le fait d’agir de soi-même par une action réfléchie ou spontanée.

C’est d’abord s’interroger sur ce que c’est que bien se comporter. 

Un bon comportement n’est-il pas plutôt un comportement effectivement juste, approprié à la situation, même s’il faut pour cela savoir prendre une distance avec l’intention initiale ?

Par définition, l’être moral est celui qui se demande ce qu’il doit faire. Et qui trouve la réponse lorsqu’il est seul face à sa conscience.

Ce comportement est le concept le plus usité dans la vie quotidienne de tout un chacun.

Depuis l’apparition de l’homme sur terre, il puise la connaissance qu’il a de lui-même et de ses semblables en partie dans son comportement.

Raison pour laquelle il nous arrive d’être sensible au comportement d’autrui sans vraiment trop réfléchir.

Mais aussi parce que l’homme vit dans une interaction permanente avec son environnement, voilà pourquoi la psychologie a placé au centre de sa méthodologie le comportement humain.

Depuis Darwin, le comportement est reconnu comme le vecteur des émotions dans la communication non verbale.

Qu’à ce propos des discussions soient vives et qu’elles aient tendance à se cristalliser en querelles c’est tant mieux. Elles attestent au moins que l’enjeu est d’importance.

En effet, en se penchant sur le comportement et son usage, on essaie, dans la mesure du possible, de remonter à la source de nos perplexités métaphysiques voire existentielles.

Ce qui nous incite quotidiennement à interroger l’évidence et aussi l’ordinaire.