L’absurdité de leur exclusion systématique et de leur persécution méthodique dépasse l’entendement et défie les principes élémentaires de justice et de dignité humaine. Il ne s’agit pas ici d’un simple différend identitaire ou politique  ; il s’agit d’un crime moral et civique, d’une négation flagrante des droits fondamentaux, dont les ramifications empoisonnent le tissu même de notre société.

Épouser la haine anti-Tutsi, c’est embrasser la médiocrité intellectuelle et morale  : un concentré de sottises, de falsifications et de crimes que l’histoire jugera avec rigueur. Y adhérer volontairement, c’est s’aliéner à la perversité, c’est revêtir le costume de l’inhumanité et devenir complice des injustices les plus odieuses. Loin d’être un acte anodin, cette adhésion est l’expression d’un vice et d’une complicité silencieuse avec le mal.

Il appartient donc à chaque citoyen, à chaque acteur politique et à chaque conscience éclairée, de s’élever avec fermeté contre ces dérives. La réconciliation, la cohésion nationale et le respect de la dignité humaine ne peuvent s’édifier sur la stigmatisation et la haine.

Refuser l’injustice et dénoncer la persécution n’est pas seulement un impératif moral  : c’est un acte de survie civique, une condition sine qua non pour que la République, dans sa promesse de fraternité et de justice, cesse de vaciller sur les abîmes de l’intolérance.

Adopter la haine anti-Tutsi n’est pas seulement une erreur  : c’est un crime contre la raison, un affront à l’histoire et une trahison de l’humanité. Ceux qui persistent dans cette voie doivent être exposés à la lumière crue de la vérité et confrontés à la rigueur de la justice historique et morale.
Car il n’y a rien de plus dangereux et plus ridicule que de parer de légitimité des pulsions criminelles et des mensonges éhontés.

Il est impératif de lever le voile sur une réalité aussi inacceptable que criminelle : la persistance d’un discours de haine dirigé contre les Tutsi congolais