Sans détour ni précaution oratoire, il a dénoncé l’effondrement progressif des repères éthiques, politiques et institutionnels qui ont plongé le pays dans une spirale de fragilité structurelle. A ses yeux, seul un sursaut collectif, une véritable révolution citoyenne et patriotique, est susceptible d’inverser cette logique mortifère et de refonder l’État en profondeur.
Il appelle ainsi à un changement radical de paradigme, à une reconfiguration du « logiciel étatique », afin de convertir le Congo en un véritable Business Land, un espace où la gouvernance, la productivité et la responsabilité deviennent les maîtres-mots de la renaissance nationale.
Le Gouverneur, loin de se livrer à un exercice strictement théorique, a illustré son propos par les réalisations concrètes entreprises durant son mandat à la tête de la Province. Il a rappelé, avec une gravité sereine, que le Sud-Kivu a démontré qu’il est possible de gouverner autrement : avec loyauté, efficacité, discipline gestionnaire et sens aigu de l’intérêt général.
« Nous avons prouvé, par des actions tangibles, que nous pouvions administrer autrement, avec conviction, loyauté et efficacité, dans et pour l’intérêt de tous », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que la jeunesse n’est pas une simple promesse pour le futur, mais la manifestation vivante du présent du Congo.
« Vous êtes la génération du devoir ; non pas le devenir, mais le présent du pays », a-t-il poursuivi, rappelant que les sacrifices consentis, même dans un laps de temps limité, ont permis de construire, de transformer et de gérer selon la vision structurante du mouvement : redonner dignité et honneur au Congolais et à ses dignes filles et fils.
A ses côtés, ou dans son sillage, s’illustre inlassablement l’infatigable Amani Kabasha, figure charismatique dont le bâton de pèlerin ne connaît plus le repos. Parcourant villes, collines et territoires, il ne cesse de prêcher la paix, la sécurité, le développement et le vivre-ensemble, avec cette ferveur civique qui transcende les appartenances et rallume l’espérance dans les communautés meurtries.
Son engagement obstiné témoigne d’une conviction profonde : aucune transformation durable ne peut s’opérer sans l’unité morale des populations ni sans l’enracinement d’une culture de concorde et de résilience.
Ainsi se dessine, dans la parole du Gouverneur comme dans l’action d’Amani Kabasha, une même exigence : celle de ressaisir la dignité nationale, de réarmer moralement l’État et de reconstruire un Congo capable non seulement de survivre, mais de s’élever.














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