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Refus collectif de combattre le M23 : la révolte des militaires burundais

Redigé par Franck_Espoir Ndizeye
Le 23 décembre 2023 à 10:11

Des centaines de soldats de l’armée burundaise, confrontés à des pertes sévères, ont choisi la détention au pays plutôt que de continuer le combat contre le M23 à l’Est de la RDC, remettant en question les ordres de leur hiérarchie et la justification de leur mission.

Face à une guerre jugée non justifiée et après avoir subi de lourdes pertes, une large part des militaires burundais, incluant des officiers et soldats de divers rangs, ont opté pour un retour au Burundi, préférant la détention aux conditions de combat actuelles.

Cette décision, surprenante pour le haut commandement, marque un tournant dans l’attitude des troupes envers leur mission en RDC.

Ces soldats sont désormais détenus dans des conditions difficiles dans différents camps, tels que Muzinda et Cibitoke.

Leurs demandes d’intervention de la CNIDH, Commission nationale indépendante des droits de l’homme, soulignent la gravité de leur situation et le besoin urgent d’attention aux droits humains au sein de l’armée.

Le groupe, composé d’anciens membres des forces armées EX-FAB et de mouvements rebelles du parti de l’aigle et du FNL, ainsi que de recrues éduquées, reflète une diversité qui questionne la stratégie militaire et le commandement.

Cette situation met en lumière les tensions internes et les défis de leadership au sein de l’armée.

La révolte soulève des interrogations sur les motifs politiques de l’engagement burundais en RDC. Des spéculations entourent le rôle des présidents Evariste Ndayishimiye et Félix Tshisekedi, notamment concernant des accords secrets et des intérêts financiers présumés dans la poursuite du conflit.

Leur refus souligne une fracture entre les générations et les idéologies au sein de la FDNB, Force de Défense Nationale du Burundi.

Cette révolte indique un changement profond dans la mentalité des soldats burundais, remettant en cause la légitimité des ordres reçus et la gestion des conflits par les autorités.

Ce mouvement pourrait avoir des répercussions sur la structure et la dynamique future de l’armée burundaise.

Cette situation exceptionnelle au sein de la FDNB met en lumière des questions cruciales sur les motifs et la gestion des conflits armés, tout en soulignant le besoin pressant de respecter et de prendre en compte les droits et opinions des militaires dans la planification et l’exécution des missions de combat.

Des spéculations entourent le rôle des présidents Evariste Ndayishimiye et Félix Tshisekedi, notamment concernant des accords secrets et des intérêts financiers présumés dans la poursuite du conflit

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