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Aux Etats-Unis, le robot auto-stoppeur Hitchbot n’a pas fait long feu

Redigé par rfi
Le 5 août 2015 à 11:33

Les réseaux sociaux sont en deuil. Hitchbot, un robot canadien qui se déplaçait en auto-stop avec son pouce levé, dans le cadre d’une expérience sociale, a été vandalisé. Sa tête, où se trouvait notamment une tablette Androïd, reste introuvable. Hitchbot avait déjà traversé deux pays sans encombre, mais aux Etats-Unis, sa balade s’est arrêtée net. Ses créateurs ne comptent pas porter plainte et ne chercheront pas à retrouver le (ou les) coupable(s).
Il avait l’air si sympathique, avec ses bottes de pluie (...)

Les réseaux sociaux sont en deuil. Hitchbot, un robot canadien qui se déplaçait en auto-stop avec son pouce levé, dans le cadre d’une expérience sociale, a été vandalisé. Sa tête, où se trouvait notamment une tablette Androïd, reste introuvable. Hitchbot avait déjà traversé deux pays sans encombre, mais aux Etats-Unis, sa balade s’est arrêtée net. Ses créateurs ne comptent pas porter plainte et ne chercheront pas à retrouver le (ou les) coupable(s).

Il avait l’air si sympathique, avec ses bottes de pluie jaunes, ses gants en latex de la même couleur et ses bras et jambes formées de nouilles de piscine ! Mais Hitchbot n’est plus. Sa traversée des Etats-Unis s’est brutalement terminée à Philadelphie où on l’a retrouvé démembré et décapité dans une rue. Le gentil robot auto-stoppeur, de la taille d’un enfant de 6 ans, avait été conçu par des chercheurs d’universités canadiennes pour répondre à la question suivante : les robots peuvent-ils faire confiance aux humains ?

Après une traversée du Canada d’est en ouest – plus de 6 000 kilomètres –, puis une autre de l’Allemagne, le pari était jusque-là réussi. Le robot canadien ne pouvait en effet pas se déplacer sans aide ; c’est donc grâce à la générosité des êtres humains qu’il a pu se rendre à destination sans encombre lors de ces deux voyages. Hitchbot était en fait devenu une coqueluche, avec laquelle il fallait se prendre en photo pour la poster sur les réseaux sociaux (voir les comptes Instagram, Twitter et Facebook ici, ici et là).

Mais voilà ! A peine 500 kilomètres aux Etats-Unis et Hichbot n’a pas survécu au grand dam des dizaines de milliers de personnes qui le suivaient. Il pourrait être reconstruit, mais les chercheurs vont d’abord s’attaquer à analyser les données recueillies pour en savoir plus sur le comportement humain. Pas rancunier, dans son dernier tweet le robot canadien écrit : « Mon voyage doit prendre fin pour l’instant, mais mon amour pour les humains ne disparaîtra pas. Merci les amis

*Photo de la page de garde
L’odyssée d’Hitchbot s’est brusquement arrêtée à Philadelphie, après seulement 500 kilomètres parcourus aux Etats-Unis.
AFP PHOTO / HANDOUT / hichBOT


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