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Conclave au Vatican : les cardinaux veulent aborder les questions épineuses

Redigé par atlantico.fr
Le 7 mars 2013 à 07:52

Avant d’élire le successeur de Benoît XVI, lors d’une assemblée exceptionnelle, les cardinaux réunis au Vatican désirent profiter de l’occasion pour mettre les problèmes rencontrés par l’Eglise catholique sur la table.
Fini la langue de bois
Premières esquisses du Saint-Père Crédit Reuters
Difficile de savoir quand sera votée la date du Conclave tant que le collège des électeurs n’est pas au complet. Deux cardinaux, polonais et vietnamien, manquent toujours à l’appel en ce mercredi, troisième jour de (...)

Avant d’élire le successeur de Benoît XVI, lors d’une assemblée exceptionnelle, les cardinaux réunis au Vatican désirent profiter de l’occasion pour mettre les problèmes rencontrés par l’Eglise catholique sur la table.

Fini la langue de bois

Premières esquisses du Saint-Père Crédit Reuters

Difficile de savoir quand sera votée la date du Conclave tant que le collège des électeurs n’est pas au complet. Deux cardinaux, polonais et vietnamien, manquent toujours à l’appel en ce mercredi, troisième jour de "congrégations générales".

Ils devraient arriver jeudi mais rien ne presse car chacun souhaite prendre son temps. Venus des cinq continents, les cardinaux peu habitués aux rouages du Vatican veulent être entendus pour éviter tout "passage en force" d’une candidature ou d’une autre qui pourrait être imposée par ceux plus familiarisés par le dispositif.

Au menu des discussions : le scandale des fuites de documents Vatileaks mais pas seulement. Les cardinaux souhaitent aborder les questions de fond de l’Eglise et de la Curie romaine en prenant le temps d’analyser les problèmes qu’elles rencontrent et notamment repenser le fonctionnement de son gouvernement.

"Le successeur devra prendre les choses de l’Eglise en main, avec une volonté de gouverner, de mettre de l’ordre, de continuer la purification que Benoît XVI a commencée sérieusement", a dit à Radio Canada le cardinal canadien Marc Ouellet.

"Nous avons besoin d’une nouvelle façon de gouverner l’Eglise. Un gouvernement plus horizontal. La Curie doit être révolutionnée", a renchéri le cardinal allemand Walter Kasper, dans une interview à Repubblica.

Si la date de l’élection du futur pape n’a pas encore été votée, les cardinaux sont unanimes quant à son profil : un homme du siècle prêt à dynamiser l’institution.


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