Au Burundi, sur l’effectif des femmes atteint par la fistule vésico-vaginale ou fistule recto-vaginale en 2013, qui est de 3550, il s’est ajouté 750 femmes en ce mois de Mai de 2014. Cette maladie se manifeste plus dans les pays en voie de développement.

La date du 23 Mai de chaque année est la journée mondiale dédiée à la lutte contre la fistule obstétricale (ou maladie de l’arrière-cour). Au Burundi, cette journée a été célébrée ce 30 Mai pour cette année. En cette occasion, d’après un rapport sorti très récemment sur le Burundi, il en sort que 750 femmes se sont ajouté cette année sur les 3550 femmes atteintes par la fistule vésico-vaginale ou fistule recto-vaginale.

Cette maladie fait que, chez les femmes atteintes par cette maladie, le petit et le grand besoin sort involontairement, sans que la patiente puisse le contrôle. Cela provoque ainsi une puanteur chez la femme atteinte et celui-ci devient victime d’une discrimination sociale. Certaines femmes atteintes de la fistule obstétricale sont chassé par leurs conjoints et sont sujets d’isolements de la part de leur entourage. Et cette maladie atteint souvent les femmes qui sont dans l’incapacité d’assurer leurs soins de santé.

Le Burundi souffre d’un manque de médecin spécialisé pour assister les femmes qui sont atteintes de la fistule vésico-vaginale ou fistule recto-vaginale. Toutefois, un intérêt pour soigner cette maladie commence à voir le jour. Deux médecins viennent de suivre une forme pour traiter les fistules simples.

La bonne prévention contre la fistule obstétricale est de faire en sorte que les femmes puissent toujours être suivis par les médecins tout au loin de leurs grossesses, et accoucher à l’hôpital. En 2010, le centre URIMURI de Gitega, qui a la vocation d’assister les femmes qui ont la fistule vésico-vaginale ou fistule recto-vaginale, a accueilli un effectif de 1300 femmes. Parmi cet effectif, 85% sont sorti de ce centre guéri. Certaines des femmes qui ont été assisté par le centre URUMURI, témoignent que c’est la joie après avoir perdu espoir et subies plusieurs discriminations.

Vous saurez que le centre URUMURI qui assiste les femmes qui souffrent de la fistule vésico-vaginale ou fistule recto-vaginale est établi à Gitega. Il est pris en charge par l’ONG Médecin Sans Frontière. Les soins sont dispensés gratuitement. A ce centre, ces femmes reçoivent aussi une formation en petits métiers qui peuvent leur permettre de s’en sortir à la sortie de cette assistance.