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Wi-Fi problème solutions ? On vous dit tout

Redigé par RFI post
Le 9 juin 2016 à 11:58

Avoir accès à un réseau Wi-Fi de qualité est devenu important dans le monde moderne. Une quête souvent effrénée, qui peut virer au ridicule, même si elle est devenue une nécessité professionnelle ou fait tout simplement partie des nouveaux modes de vie. On est pourtant surpris d’apprendre que la technologie a à peine évolué depuis six ans. Mais découvrir que des solutions, voire juste du bon sens, existent interpelle. Cela méritait une mise au point avec un expert.
« Il y a du Wi-Fi ?! C’est quoi le code (...)

Avoir accès à un réseau Wi-Fi de qualité est devenu important dans le monde moderne. Une quête souvent effrénée, qui peut virer au ridicule, même si elle est devenue une nécessité professionnelle ou fait tout simplement partie des nouveaux modes de vie. On est pourtant surpris d’apprendre que la technologie a à peine évolué depuis six ans. Mais découvrir que des solutions, voire juste du bon sens, existent interpelle. Cela méritait une mise au point avec un expert.

« Il y a du Wi-Fi ?! C’est quoi le code ? » Et quand ça rame : « Non mais tu es sûr que ça marche ?! » N’est-il pas le temps d’analyser réellement l’état du Wi-Fi autour de nous ? Le détournement de la pyramide de Maslow avec l’importance presque vitale du Wi-Fi dans la vie de tous les jours fait sourire, mais il est révélateur de l’état de nos sociétés, voire de nos nerfs. En tout cas, des experts s’occupent de notre bien être connecté. Lionel Paris, directeur marketing et « expert Wi-Fi » de la société Netgear nous a éclairé sur le sujet et ses conseils sont précieux : « Première chose à faire, bien regarder l’emplacement du boîtier dans la maison, pour permettre de mieux répartir le Wi-Fi et d’avoir un signal de meilleur qualité. D’ailleurs, toutes les prises de téléphone dans la maison sont éligibles. » Il ne se lasse pas de citer en souriant les boîtiers enfermés dans un meuble ou branchés dans la cave. #erreur

« La plupart du temps, le problème c’est les voisins »

Et puis il détaille un point trop souvent négligé : « Il faut penser à affiner la configuration du Wi-Fi, car la plupart du temps le problème c’est les voisins. En ville on se retrouve avec le problème des boxs configurées avec le même firmware [micrologiciel]. Tout le monde partage la même bande passante et les mêmes canaux, ce que les gens ne savent pas. » #astuce

Être tous sur le même canal, cela créé des embouteillages. L’application Genie de Netgear propose une analyse des canaux dans la pièce pour distinguer ceux qui sont saturés ou pas : « On comprend mieux où on en est. En tout cas beaucoup mieux qu’en observant les barres affichées sur les téléphones qui signifient peu. » Avec Genie de Netgear, la carte du Wi-Fi autour de nous s’affiche et l’application fait même des recommandations. « Le placement et le paramétrage, ce sont déjà deux basiques. » insiste-t-il. Mais tout cela va-t-il changer ? Les normes et la sécurité vont-elles évoluer ?

« Entrées multiples, sorties multiples »

« Jusqu’à maintenant la norme qui date de 2009 c’était du 802.11 AC. En janvier lors du CES, Netgear a annoncé une évolution avec le wave 2. Tout cela reste compatible bien sûr. » Pourquoi ? « Cela devenait problématique. Il y a plus de périphériques, c’est incontestable, plus de mobilité, plus d’objets connectés… C’est l’escalade. Il y en a 20 à 25 parfois pour une famille. La techno doit suivre en simultanée. » Lionel Paris parle de taille de tuyau (Mhz) et de puissance dans les tuyaux (Qam). Il mentionne aussi une nouveauté à venir : le Mu-mimo pour Multiple-Input Multiple-Output ou MIMO (« entrées multiples, sorties multiples » en français). « Pour la première fois, le Wi-Fi sera capable de parler à 3 périphériques en simultané. Alors que les anciens réseaux Wi-Fi ou les réseaux GSM standards utilisent une seule antenne au niveau de l’émetteur et du récepteur, MIMO utilise plusieurs antennes tant au niveau de l’émetteur (par exemple un routeur) que du récepteur (par exemple un PC portable ou un smartphone). »

Quand on parle performance en Wi-Fi, on s’interroge forcément sur la santé et la nocivité des ondes. Lionel Paris est assez précis : « Pour la santé on comptabilise 1000 watts autour d’un micro ondes, un téléphone sans fil c’est 250 mwatt, le Wi-Fi c’est 100 mwatt. » Donc pour lui, et selon de nombreuses études, pas de souci. On ne vous recommande tout de même pas de dormir à côté de votre box. Et le CPL, courant porteur en ligne, est aussi une bonne initiative pour éviter ces ondes.

« Ce marché de la box en France est parfois un souci »

Le marché français est assez singulier en terme de Wi-Fi. Il a des caractéristiques très françaises expliquées par Lionel Paris : « En France on est sur le marché de la box. Une box ça fait un peu de tout : télé, téléphone, Wi-Fi. Donc pas forcément du bon Wi-Fi. Ce n’est pas le cas pour les autres pays européens qui fonctionnent différemment. » En France, Netgear se positionne d’ailleurs comme accessoiriste ( avec des répéteurs, du CPL ou autres…) alors qu’ailleurs dans le monde la société peut gérer le cœur du réseau. « Ce marché de la box en France est parfois un souci car le Wi-Fi dans une box est sous-dimensionné par rapport aux besoins. Un téléphone peut rapidement saturer une box. De plus le parc de box est construit sur une techno datant d’il y a six ans. Alors si vous avez de la chance, vous avez du AC 750 chez Free, mais ce sera tout et c’est peu. On se retrouve sous dimensionné en terme de débit, puissance et portée. Je ne parle pas de la dernière box annoncée par Orange qui promet du AC 1900, ce qui reste du milieu de gamme chez nous en terme de débit »
#Besoins : #Wifi....

Au début il y a avait cela :

Puis ça !

Et maintenant cela ?


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