Sous le règne chaotique de Félix Tshisekedi et de son clan prédateur, ce vaste territoire au sous-sol aussi riche que convoité, s’enfonce dans un abîme de misère et de désolation, livrée aux bandes armées, aux mafias et à une élite dirigeante plus soucieuse de ses intérêts claniques que du salut de la patrie.
La situation actuelle n’a rien d’une fatalité. Elle est le fruit mûr d’une lente décomposition institutionnelle, économique et morale que les analystes avisés, patriotes sincères et observateurs étrangers honnêtes avaient méthodiquement dénoncée, sans que nul ne prenne la mesure du cataclysme en gestation.
La crise congolaise n’est pas un phénomène conjoncturel ; elle est systémique. Elle s’est installée dans la durée, par la compromission, l’impunité et le cynisme des élites successives, avec aujourd’hui, pour triste figure de proue, Félix Tshisekedi, héritier sans gloire d’un pouvoir qu’il a vidé de toute substance républicaine.
Sous sa présidence, la RDC est devenue un champ de ruines où la loi du plus fort supplante les institutions légales, où les Wazalendo, ces milices prétendument patriotiques, participent à la désagrégation du tissu social autant qu’à la perpétuation d’une insécurité savamment entretenue.
Car cette insécurité chronique n’est pas seulement le fruit de circonstances extérieures ou de complots ourdis au-delà des frontières : elle est instrumentalisée, tolérée et parfois encouragée par un pouvoir central dont la survie politique dépend du désordre organisé.
Dans ce contexte délétère, la Monusco supposée garantir un minimum de stabilité n’est plus qu’une institution fantoche, reléguée au rang d’observateur passif, impuissante à contenir l’expansion des groupes armés et incapable de protéger les populations civiles.
Quant aux FARDC, ces forces armées nationales théoriquement garantes de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, elles se trouvent gangrenées par la corruption, minées par le clientélisme et souvent laissées sans moyens logistiques décents, condamnées à des replis tactiques qui masquent mal la réalité d’une défaite militaire permanente.
Le pays, livré aux convoitises prédatrices, devient ainsi un espace de non-droit où la justice est devenue un théâtre d’ombres, et où l’État, vidé de toute capacité de gouvernance effective, ne survit qu’à travers des simulacres institutionnels orchestrés par un clan présidentiel obsédé par le maintien de ses privilèges et la préservation de ses rentes.
Les témoignages poignants de civils abandonnés à l’horreur, victimes d’exactions, de viols systématiques et de massacres de masse, témoignent de l’effondrement moral et politique d’un régime qui n’a plus d’autre horizon que sa propre survie.
Il convient de dénoncer, avec la plus grande vigueur, non seulement l’inaction complice mais aussi la responsabilité active de la communauté internationale, dont l’indifférence sélective et les atermoiements coupables ont contribué à l’enlisement de cette tragédie.
Car derrière les discours convenus et les résolutions sans effet se cache une politique cynique d’abandon, où les promesses de soutien se muent en silences gênés et en transactions diplomatiques désinvoltes.
Laisser ainsi le Congo s’enfoncer dans la déliquescence revient à compromettre durablement la stabilité de l’Afrique centrale et à trahir l’idéal même de la solidarité internationale. Car ce n’est pas seulement la RDC qui s’effondre ; c’est l’idée même d’un ordre international fondé sur le droit, la dignité des peuples et la souveraineté des nations.
A travers l’incurie de Félix Tshisekedi et l’inaction de la communauté internationale se dessine une chronique du chaos annoncé, où les puissances étrangères exploitent les richesses du pays dans l’indifférence la plus glaciale au sort des populations massacrées.
Il est plus que temps de briser cette conspiration du silence et d’interpeller les consciences. Car ce qui se joue en RDC n’est pas seulement une crise nationale, mais un affront fait à l’humanité tout entière.
Le Congo mérite mieux que cette gouvernance clanique et prédatrice. Il mérite des institutions dignes, une armée républicaine, une justice indépendante et un État qui ne soit pas le simple prolongement des intérêts privés de quelques familles voraces.
Il est encore possible de sauver ce pays, mais il faudra, pour cela, du courage politique, de la solidarité réelle et la volonté résolue de rompre avec les pratiques mafieuses qui gangrènent le sommet de l’État.
À défaut, l’histoire se chargera de juger sévèrement ceux qui, par leur silence ou leur complicité, auront laissé s’accomplir l’irréparable.

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