Congo-B : nouveau round de concertations pour organiser les prochaines élections

Redigé par Igihe.com
Le 6 mars 2017 à 05:04

Un nouveau round de concertations politiques s’est ouvert ce dimanche au Congo Brazzaville, précisément à Ouesso, la grande ville du nord du pays. L’objectif, c’est de préparer les élections législatives, sénatoriales et municipales à venir en 2017. Environ 300 délégués y participent, issus des partis de la majorité, du centre, ainsi que l’UPADS, principale force d’opposition dans l’actuelle assemblée. Sont absents en revanche, l’opposant Mathias Dzon, ainsi que les leaders de l’IDC-Frocad, dont sont issus (...)

Un nouveau round de concertations politiques s’est ouvert ce dimanche au Congo Brazzaville, précisément à Ouesso, la grande ville du nord du pays. L’objectif, c’est de préparer les élections législatives, sénatoriales et municipales à venir en 2017. Environ 300 délégués y participent, issus des partis de la majorité, du centre, ainsi que l’UPADS, principale force d’opposition dans l’actuelle assemblée. Sont absents en revanche, l’opposant Mathias Dzon, ainsi que les leaders de l’IDC-Frocad, dont sont issus plusieurs candidats à la présidentielle de 2016 et qui continuent de contester la réélection du président Denis Sassou-Nguesso.

Trois jours pour préparer les échéances électorales de 2017. Jean-Didier Ewangui représente la société civile à Ouesso et pour lui, ces concertations sont aussi l’occasion de faire le bilan du précédent dialogue de Sibiti en 2015 : « Qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas marché ? Quelles sont les recommandations qui ont été strictement appliquées de bout en bout et quelles sont les mesures conséquentes qu’on peut prendre maintenant, là, pour faire que les processus électoraux atteignent ce qu’on pourrait dire peut-être une vitesse de croisière en termes d’amélioration ? »

Côté opposition, L’UPADS a répondu présent contrairement à 2015. Mais pour ceux qui refusent depuis un an de reconnaitre la réélection du président Sassou, il n’est pas question de participer.

Claudine Munari, la présidente du parti MUST dénonce une mascarade : « On organise une concertation soi-disant pour aller aux élections. Mais nous sommes déjà en pleine crise postélectorale. Avons-nous apporté des solutions satisfaisantes à cette crise qui plombe le pays depuis plus de onze mois ? La réponse est non ! Alors à quoi rime cette concertation, la énième du genre ? Parce que c’est devenu l’habitude à la veille de chaque élection et les conclusions de ces concertations ne sont jamais, de reste, mises en oeuvre ».

Absent également Mathias Dzon dénonce une « fuite en avant », un « semblant de dialogue », organisé à la « va-vite ». Il dit avoir été invité quelques heures seulement avant le décollage de l’avion censé acheminer les délégués. Très peu de journalistes ont été accrédités pour couvrir l’événement.

Avec rfi.fr


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