Cette question a été precede d’un constat : la fermeture pour faillite et incapacité de paiement de Royal TV, des journaux imprimés et en ligne qui ont cessé de paraître ou sont épisodiques.

“Si rien n’est fait, d’ici trois ans, la plupart des media, principalement les televisions fermeront leurs portes”, a dit Charles Nkuliza Kakooza trouvant que les recettes de publicités venant du secteur privé rwandais ne suffisant pas pour faire marcher les salles de redaction. Il a insistéque le Gouvernement rwandais soit associé à la recherche de solution à ce défi.

Prenant la parole àl’occasion, le Secrétaire Exéutif de RMC/Rwanda Media Council, Emmanuel Mugisha, trouve que làencore, le secteur privé rwandais ne répond pas aisément aux media qui viennent lui proposer des espaces de publicité.

“Les informations sont disponibles et publiés. Mais il ne leur est pas donné une valeur qui est la leur.Nous devons mettre sur pied des strategies de facturation de l’information publié et lue pour que nous puissions survivre. S’il est exigé des taxes pour transporter les poubelles, si les dstationnements de véhicules sont payants, il devrait y avoir un prix pour accès àl’information publié”, a dit Mugisha.

Martin Semukanya, un expert en media, a insisté sur un traitement parfait d’une information de premièe main avant de la publier pour que le consommateur mette la main à la poche. Cet expert sait bien ce qu’il dit surtout que l’information électronique sur les réseaux sociaux est abondante et accessible aisément.

Le monde médiatique rwandais recense 35 radio diffusion dont 27 privées, dix stations de TV et une publique, 45 journaux imprimés et 100 en ligne.