C’est le coup de grâce pour Carlos Carlos. Pourtant, depuis le début de l’affaire, l’Etat français, premier actionnaire de Renault, ne variait pas d’un pouce. Les ministres se succédaient pour rappeler systématiquement que quelle que fussent les charges au Japon, Carlos Ghosn devait bénéficier de la présomption d’innocence. Pas question donc de lui retirer le fauteuil de PDG de la marque au losange. D’autant qu’aucune infraction en France n’est avérée. Un binôme avait simplement été nommé pour assurer l’intérim.
Mais l’absence du patron risque de se prolonger. L’ancien patron de l’alliance automobile Renault-Nissan est triplement inculpé au Japon et maintenu en détention jusqu’à nouvel ordre. Sans remettre en cause l’alliance avec les Japonais, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire réclame de passer à une nouvelle étape. « Nous avons besoin d’une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault », a-t-il déclaré ce mercredi.
Un conseil d’administration sera convoqué dans les prochains jours, sans doute dimanche, avec la mission de désigner le successeur. Le nom qui revient le plus souvent est celui de Jean-Dominique Sénard, patron du fabricant de pneumatiques Michelin.
Pendant ce temps à Tokyo, plusieurs émissaires du gouvernement français multiplient les rendez-vous, y compris avec le président de Nissan, l’homme qui a précipité la chute apparemment définitive de Carlos Ghosn.
avec rfi.fr
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