Selon RED-Tabara, l’attaque, survenue à 3 heures du matin, a fait au moins neuf morts parmi les officiers burundais, dont un colonel commandant du centre et son adjoint.
Le groupe rebelle a également affirmé avoir saisi de nombreux matériels militaires, incluant une mitrailleuse de calibre 50, trois mitrailleuses de type affn, un lance-grenades, deux fusils Kalachnikov FM, ainsi que des armes individuelles de type AK-47 et du matériel de communication et de transmission.
RED-Tabara, à travers un communiqué sorti Lundi 25 Novembre 2024 a précisé que les documents des officiers en charge du centre de commandement ont également été récupérés et sont en cours d’analyse.
Dans ce communiqué, RED-Tabara a exprimé sa volonté de poursuivre son combat, affirmant que l’armée burundaise est engagée dans une lutte pour des causes qui ne concernent qu’un petit groupe de dirigeants du régime CNDD-FDD, et non la nation dans son ensemble.
Le mouvement a incité les militaires de la FDNB (Forces de défenses nationales du Burundi) à choisir entre leur fidélité à la constitution et à leur pays, ou leur loyauté envers un groupe de "despotes mafieux et sanguinaires".
En réponse à cette attaque, les FDNB a fermement démenti les allégations de RED-Tabara. Par le biais de son porte-parole, sur le compte X, la FDNB a qualifié le communiqué du groupe rebelle de "mensonges" et de "communiqué insensé".
Selon les autorités burundaises, ce genre de déclarations survient chaque fois que RED-Tabara subit de lourdes pertes sur le terrain.
La FDNB a également annoncé qu’elle fournirait prochainement des "témoignages vivants" de combattants capturés de RED-Tabara, ainsi que de ceux qui se sont rendus volontairement à ses forces.
Ce dernier affrontement fait partie d’une série d’incidents militaires croissants entre les forces armées burundaises et le groupe rebelle RED-Tabara, qui a intensifié ses actions ces derniers mois.
RED-Tabara, qui se présente comme un mouvement de résistance contre le gouvernement burundais, a mené plusieurs attaques dans l’est du pays, s’opposant à un régime qu’il accuse de corruption et d’abus de pouvoir.
Les autorités burundaises, quant à elles, continuent de lutter contre ce groupe rebelle qu’elles considèrent comme une menace à la stabilité du pays.
Les deux parties restent dans une impasse, chaque camp rejetant les accusations de l’autre et revendiquant la victoire sur le terrain.
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