Cette révélation suscite des interrogations profondes sur la vision stratégique du président, son discernement et sa capacité à lire les signes du temps.
En tant que chef d’État, Tshisekedi aurait dû adopter une perspective plus élevée et rechercher des informations crédibles sur ses partenaires encombrants, en particulier ceux qui pourraient potentiellement causer des perturbations majeures dans la région.
Cependant, il semble que sa décision d’engager un dialogue avec Gasana et son alliance avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) aient été motivées davantage par des impulsions émotionnelles et un ressentiment que par une analyse et une réflexion approfondies.
Il est important de noter que Tshisekedi avait déjà laissé entendre, devant un groupe de jeunes partisans excités de l’UDPS, qu’il soutiendrait tous ceux qui chercheraient à renverser le gouvernement légitime de Kigali.
Ces paroles ont depuis lors été suivies d’actes concrets, tels que l’alliance avec les FDLR et l’accueil de Gasana à Kinshasa, puis leur rencontre à New York.
Cependant, l’alliance avec des forces considérées comme négatives et hostiles par de nombreux acteurs internationaux ne sera pas sans conséquences. Tshisekedi risque de se retrouver lié à ces partenaires d’une manière qui pourrait être difficile à dissocier, comme un sparadrap collé à sa réputation internationale.
Les conséquences d’une telle association pourraient s’avérer extrêmement coûteuses pour la République démocratique du Congo et pour le président lui-même.
La question qui se pose maintenant est de savoir si le Tshisekedi est pleinement conscient des implications de ses actions et de ses alliances, ou s’il manque simplement d’une capacité d’analyse et de lecture des réalités géopolitiques actuelles.
Il faut avouer que le sommet de l’Etat en RDC a démontrer a plusieurs reprises et sur des dossiers brulent qu’il était incapable de faire preuve de prudence, de discernement et de réflexion stratégique dans leurs décisions, en particulier dans un contexte aussi complexe et volatile que la région des Grands Lacs africains.
Il est essentiel que la RDC réévalue sa politique étrangère et prenne en compte les avertissements des acteurs internationaux concernant les partenariats qu’il choisit de nouer.
L’avenir de la République démocratique du Congo dépend en grande partie de sa capacité à naviguer dans ces eaux diplomatiques tumultueuses de manière judicieuse et réfléchie.
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