Le M23, qui a pris le contrôle de plusieurs localités à l’Est du pays, de Ngungu a Nyanzale en passant par Rubaya, Mweso et Kanyabayonga, continue de se renforcer ses positions en installant les autorités locales dans un contexte où la réconciliation nationale et le dialogue semblent de plus en plus hors de portée.
Face à cette situation, le gouvernement de Tshisekedi semble se concentrer sur la manipulation de l’opinion publique, l’arrogance et l’escalade de la polarisation, empêchant ainsi une véritable solution aux problèmes du pays.
Le M23 : une résilience qui déstabilise la RDC
Le M23 a repris du terrain dans la région de l’Est de la RDC, notamment dans les territoires de Ngungu, Nyanzale, Rubaya, Mweso et Kanyabayonga. Cette avancée militaire est perçue par certains comme un signe de la résilience du groupe face à l’armée congolaise et ses supplétifs.
Malgré les efforts du gouvernement congolais pour contrer le M23, ce dernier s’est consolidé dans plusieurs régions stratégiques, augmentant son contrôle dans une zone déjà instable.
La présence continue du M23 à l’Est montre non seulement la résilience du groupe, mais aussi l’incapacité de l’État congolais à maintenir son autorité sur cette région cruciale du pays.
L’echec de Tshisekedi : une gestion solitaire et arrogante du pouvoir
Depuis son accession au pouvoir en 2019, Félix Tshisekedi a été confronté à une série de défis majeurs. Cependant, au lieu de fédérer les forces vives de la nation, il semble avoir opté pour une gestion solitaire, marquée par l’arrogance et l’incapacité à répondre aux enjeux réels du pays. Le président Tshisekedi a échoué à résoudre les problèmes cruciaux liés à la sécurité, à la gouvernance et à la réconciliation nationale.
Les six années de pouvoir de Tshisekedi ont été marquées par des échecs successifs. D’une part, la guerre à l’Est n’a cessé de s’intensifier, d’autre part, la crise économique a frappé durement une population déjà vulnérable.
Au lieu de répondre aux attentes de la société congolaise, le gouvernement de Tshisekedi a préféré recourir à la censure, étouffant le débat public et évitant de rendre des comptes. Cette attitude a provoqué un profond désenchantement au sein de la population et a facilité l’unification de l’opposition, qui, malgré les divisions post-électorales, a trouvé un terrain commun sur la question de la réforme constitutionnelle et de l’avenir politique du pays.
Manipulation politique et polarisation : les dangers d’une censure étatique
La manipulation de l’opinion publique est devenue une stratégie centrale dans la gouvernance de Tshisekedi. En recourant à des discours démoralisants, en attisant la polarisation sociale et en censurant les voix dissidentes, le pouvoir en place cherche à maintenir une façade d’unité, tout en divisant profondément le pays.
La question de la révision de la constitution, qui est au cœur des débats actuels, a notamment alimenté un climat de méfiance et de crispation.
Le climat de censure et d’intolérance a atteint des sommets avec l’attaque contre les tutsi congolais, qui sont souvent stigmatisés comme des ennemis du pays en raison de leur supposée affiliation avec le M23.
Ce climat délétère empêche un véritable dialogue entre les différentes forces politiques et sociales du pays. L’arrogance de Tshisekedi et son incapacité à mener une véritable concertation nationale ont engendré un désespoir croissant parmi la population, les églises, la société civile et les partis politiques.
La gestion de la crise, marquée par l’absence d’explications claires et la multiplication des mensonges officiels, témoigne de l’impuissance du président et de ses collaborateurs à résoudre les problèmes du pays. La politique de manipulation et de censure ne fait qu’aggraver les fractures internes et empêche la RDC de se redresser.
La situation actuelle en République Démocratique du Congo est le reflet d’une série de crises mal gérées par un pouvoir central inefficace et déconnecté des réalités du terrain.
Le M23, bien qu’ayant montré une forte résilience militaire, n’est que l’une des manifestations d’une instabilité politique qui dure depuis trop longtemps. L’incapacité du président Tshisekedi à résoudre les problèmes sécuritaires, économiques et sociaux, son recours à la censure et à la manipulation, ainsi que l’exacerbation des tensions ethniques, sont des facteurs qui contribuent à rendre la situation de plus en plus insoluble.
Il est crucial que la RDC sorte de ce cercle vicieux de l’arrogance et de l’intolérance, qu’elle engage un véritable dialogue national et qu’elle mette en place des solutions durables pour la paix et la réconciliation. L’avenir de la RDC dépend d’une gouvernance inclusive, transparente et respectueuse des droits de tous ses citoyens.
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