Dans un point presse de fin d’année, le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a déçu l’opinion publique. Son discours, indigne d’un chef d’État en exercice, a été marqué par des propos accusateurs et déresponsabilisants.
Il a commencé par justifier l’accord secret qu’il a signé avec le président congolais, Félix Tshisekedi, pour apporter une assistance militaire aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans l’Est du pays.
Cet accord a été critiqué par de nombreux observateurs, qui y voient une violation de la neutralité du Burundi dans le conflit en cours entre les FARDC et le Mouvement du 23 mars (M23).
Le président Ndayishimiye a nié les accusations selon lesquelles des militaires burundais auraient été capturés par le M23. Il a affirmé que ces soldats étaient en réalité des membres de la rébellion burundaise RED TABARA, qui serait intégrée au M23.
Il n’a cependant apporté aucune preuve à l’appui de ses affirmations. Une véritable communication hors sol qui ne correspond pas aux enjeux du moment. Qui se caractérisée par une absence d’analyse des réalités, un manque de sens des dynamiques régionales et une incapacité à lire les signes du temps.
Ce qui va nuire aux relations internationales du pays. En effet, le président ne parvient pas à comprendre les enjeux régionaux et n’arrive pas à construire des relations de confiance avec les autres pays. Ce qui peut entraîner une isolation du pays et une perte d’influence dans la région.
Il a ensuite fait preuve d’un mépris total pour les préoccupations des Burundais face à la situation économique et sociale du pays.
Il a déclaré qu’il se moquait de la pénurie de carburant et que les Burundais n’avaient qu’à se débrouiller. Il a également affirmé qu’il n’était pas concerné par la vie chère et que les Burundais n’avaient qu’à suivre son exemple en stockant des aliments chez eux.
Enfin, il a traité les Burundais de paresseux et d’ignorants. Il a affirmé que la pauvreté dont on parle est dans les têtes et non une réalité.
Les chiffres et les témoignages concrets mettent en évidence la gravité de la crise économique et sociale que traverse le Burundi. Le taux de pauvreté au Burundi est de 70 %.
Les témoignages de Burundais qui vivent la situation au quotidien donnent un visage humain à la souffrance de la population.
La corruption endémique dans l’État burundais, la mauvaise gouvernance sont les maux qui minent le pays.
Le discours du président Ndayishimiye, en niant les problèmes réels du pays et en accusant la population, ne fait qu’aggraver la situation.
Il montre que le président est incapable de comprendre les besoins de son peuple et de prendre les mesures nécessaires pour améliorer leur situation.
Le discours du président Ndayishimiye est un affront à la dignité des Burundais. Il témoigne d’un manque de respect total pour les préoccupations de la population et d’une volonté de se déresponsabiliser de la situation du pays.
Le président ne parvient pas à comprendre les préoccupations de la population. Il s’enferme dans ses propres idées et ne prend pas en compte les réalités du terrain. Cela peut entraîner une perte de confiance de la population, qui se sent alors mal représentée.
Les fondements du pouvoir en place sont fragilisés par la fronde interne, le marasme social et économique et un discours hors sol. Ces facteurs pourraient conduire à une chute inéluctable.
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