Longtemps silencieux, tapi dans l’ombre depuis les élections de décembre 2023, ce mouvement, autrefois conduit par Joseph Kabila, fait éclater sa voix en un cri de révolte face à ce qu’il perçoit comme une trahison des idéaux républicains.

En RDC, la Constitution est bien plus qu’un texte ; elle est le fruit des luttes passées, le souffle de la souveraineté, le pacte sacré du peuple congolais. Et voici que, dans les couloirs du pouvoir, résonne le projet d’une refonte. Un projet qui, selon le FCC, n’est rien de moins qu’une « machination », une pièce habilement montée pour détourner le regard des Congolais des véritables plaies de leur nation.

Le président Tshisekedi, tel un jongleur habile, semble vouloir capter l’attention des foules, les envoûter d’une promesse de renouveau, tandis que, dans l’ombre, les blessures profondes de l’insécurité et de la misère restent béantes et saignantes.

Le FCC lance alors son appel. Un appel vibrant, solennel, invitant les fils et les filles du Congo à se lever, à s’unir pour défendre ce qu’ils chérissent tant : leur liberté, leur dignité, leur terre sacrée. Dans chaque mot de leur communiqué, la flamme du souvenir s’embrase, rappelant à chacun que la Constitution n’est pas une marionnette façonnée par des mains étrangères, mais une charte née du cœur même du peuple congolais.

Au-delà des querelles politiques, c’est un chant d’amour pour la patrie qui s’élève. Le FCC brandit la mémoire des luttes passées et, dans un souffle d’épopée, s’oppose fermement à toute transformation qui risquerait de compromettre la paix et l’équilibre précieux du pays.

Dans les ruelles de Kinshasa et les montagnes de l’Est, résonne l’écho de cet appel ; une promesse que, si l’intégrité du Congo est menacée, le peuple se lèvera comme une seule âme, pour protéger l’essence même de sa nation.

Ainsi, le FCC, en poète de la résistance, proclame son refus, invoquant la mémoire de ce qui a été et la promesse de ce qui doit demeurer. Dans cette opposition, il dessine les contours d’une lutte pour le futur, entre ceux qui aspirent à préserver l’héritage et ceux qui rêvent d’un changement, pour le meilleur ou pour le pire.

L’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, est considéré comme l’autorité morale du FCC