Des pays comme les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont récemment annoncé des sanctions contre le Rwanda, incluant l’arrêt de la coopération au développement.

Ces pays accusent le Rwanda de déployer des troupes dans l’est de la RDC et de soutenir le groupe armé M23.

Cependant, le gouvernement rwandais a vigoureusement rejeté ces accusations, soulignant que les forces rwandaises ne sont pas présentes sur le territoire de la RDC et n’apportent aucun soutien au M23.

Le gouvernement a indiqué qu’au contraire, c’est le gouvernement de la RDC qui collabore avec les FDLR, un groupe terroriste cherchant à déstabiliser le Rwanda.

Le général Kabarebe a souligné que ces pays devraient soutenir les initiatives des dirigeants africains pour rétablir la paix dans l’est de la RDC, en précisant que les sanctions ne constitueraient pas une solution à la situation.

Le général Kabarebe a fait ces déclarations lors d’une réunion de consultation avec les membres du Parlement, ce 5 mars 2025, insistant sur le fait que les sanctions imposées au Rwanda sont principalement dictées par les intérêts de ces pays, notamment leur désir d’exploiter les minéraux de la RDC.

« Ces pays ne poursuivent que leurs propres intérêts en RDC, rien de plus. Ce qu’ils cherchent, ce sont les minéraux », a-t-il affirmé.

Il a pris le Canada comme exemple, rappelant que ce pays, qui a récemment suspendu toute nouvelle coopération commerciale avec le Rwanda, contrôle une grande mine dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu, où se trouve le plus grand gisement de cassitérite au monde.

« Pour les Canadiens, il n’y a rien d’autre. À Walikale, ils possèdent la mine de cassitérite la plus grande du monde, connue sous le nom d’Alpha Mines. Il n’y a donc rien de surprenant à ce qu’ils imposent des sanctions au Rwanda. » a mis en lumière le général Kabarebe.

Les sanctions prises contre le Rwanda sont en réalité motivées par les intérêts liés aux ressources minérales de la RDC